A la veille de chaque reprise du procès des 24 assassins à la solde des séparatistes du Polisario pour leur implication dans les événements de Gdimz Izik du 8 novembre 2010, ayant fait onze morts parmi les forces de l'ordre marocaines, les avocats droit-de-l'hommistes français s'activent et agitent leur épouvantail dans une tentative vaine de faire pression sur la justice marocaine. C'est ce qui s'est passé mardi à l'Assemblée nationale française où ces avocats se sont donné rendez-vous pour dénoncer, une énième fois, ce qu'ils qualifient de « simulacre » de procès qui doit reprendre lundi 13 mars à Rabat. Le choix de l'Assemblée française pour organiser leur conférence de presse en dit long sur les mauvaises intentions des trois députés: Noël Mamère, Jacqueline Frayse, François Asensi, et bien évidemment l'omniprésente ONG « Action des chrétiens pour l'abolition de la torture » (ACAT) qui n'a jamais porté le Maroc dans son cœur. Les trois mousquetaires se plaignent des conditions « très difficiles » dont ils sont confrontés dans leur défense de ses assassins qui pourtant avaient été jugés devant une juridiction militaire avant de se voir offrir une nouvelle chance devant un tribunal civil par respect de l'Etat de droit. Mais ce changement, les trois députés français n'en ont cure, et tout ce qui les intéresse c'est salir l'image du Maroc et de sa justice en laquelle ils disent ne pas avoir confiance. Le cas du candidat malheureux à l'élection présidentielle française de 2002, Noël Mamère, député de la Gironde, présenté comme un partisan d'une écologie politique mais qui change de partis écologiques comme de chemise. « Nous sommes confrontés à un procès inéquitable », a d'emblée lancé ce « dépité écolo »avant d'appeler le pays de Jeanne d'Arc à jouer un rôle et « dire son indignation face à ce procès caricature ». Et d'enchaîner: « nous ne pouvons accepter que ce procès se tienne dans ces conditions et la France doit dire son mot ». Ah bon! Jusqu'à preuve du contraire, ces assassins ne sont ni français, ni ressortissants de l'espace Schengen, et puis il y a plus d'un demi siècle que le Maroc n'est plus sous la tutelle de nos amis les Gaulois. Lui emboîtant le pas, la députée des Hauts-de-Seine (Ile de France), Jacqueline Fraysse va plus loin en affirmant que le roi du Maroc « tente de montrer une façade démocratique », mais sans préciser de quelle façade il s'agit, car le Maroc dispose de deux façades maritimes, celles là, méditerranéenne et atlantique. Quant à l'avocat, Joseph Breham, le dossier incriminant les militants sahraouis est, selon lui, « vide ». « Il n'y a pas, dans le dossier, les noms des 11 victimes marocaines », a-t-il dit. Bien sùr, ces victimes n'ont jamais existé, les photos de leurs cadavres jonchant le goudron, proviennent du photoshop, leurs familles qui crient à qui veut les entendre pour que justice leur soit rendue, ne sont que des figurants qui s'alignent à chaque reprise du procès pour les besoins du tournage. Décidément, rien ne semble les arrêter, ces partisans du droit-de-l'hommisme qui refusent de se rendre à l'évidence, et admettre que leurs clients où leurs protégés ont du sang sur leurs mains, et plusieurs crimes sur la conscience. Au lieu de venir plaider et tenter de sauver leurs clients- coupables jusqu'à preuve du contraire- comme le leur permet d'ailleurs la justice marocaine, jugée même un peu trop ouverte, trop tolérante voire, trop laxiste face aux caprices de ces français donneurs de leçons, ces avocats, députés et compagnie, ont choisi de prêcher dans le désert de l'Assemblée nationale française.