La reprise du procès, lundi devant l'annexe de la Cour d'appel de Rabat à Salé des 24 pro-séparatistes accusés d'avoir assassiné 11 membres des forces de l'ordre lors des événements de Gdim Izik en octobre et novembre 2010, a, au delà de son aspect juridique et procédural, démontré à quel point certains avocats français et espagnols venus défendre ses « prisonniers politiques » que sont ces assassins présumés, ont fait preuve d'une arrogance et d'un mépris des us et coutumes de la justice marocaine. Ces « avocats » ont foulé le sol marocain avec l'intention, non pas d'exercer ce métier noble, mais pour en découdre, à leur manière, avec la justice marocaine et ce qu'elle représente, c'est à dire un Etat souverain qui s'est libéré du joug du colonialisme qu'il soit français ou espagnol, il y a de cela plus d'un demi siècle. Des avocats pour qui, tout ce qui est « sahraoui », est nécessairement une victime, et tout ce qui est marocain, est nécessairement le bourreau. Pourtant les bourreaux dans cette affaire sont ceux-là mêmes que ces hommes en robe noire sont venus défendre, ou observer le déroulement de leur procès. Les cas notamment des avocats français Joseph Breham, et espagnol Serrano Ramirez Francisco. Le premier s'est permis d'accéder à la salle du tribunal muni de son Ipad et son Ipod, passant outre les restrictions imposées par ledit tribunal et qui s'appliquent à tous. Il s'est également permis de remettre un document à l'un des accusés sans passer par la présidence, foulant ainsi au pied la déontologie. En ce qui concerne l'avocat espagnol, Serrano Ramirez Francisco José, il a choisi, avant même le début du procès, de recourir à la désinformation en affirmant à un média espagnol qu'il a été expulsé du territoires à son arrivée à Tanger. A cet égard, la Direction Générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti catégoriquement ces allégations, précisant que l'intéressé est arrivé en personne, lundi, à l'annexe de la Cour d'appel à Salé, où il a rempli toutes les formalités d'usage avant d'entrer à la salle des audiences. Par conséquent, cet « observateur » n'a en fait subi aucune mesure de restriction de son déplacement, et n'a non plus été interdit d'entrée au territoire national. La question qui se pose: pourquoi cet avocat français s'est comporté comme s'il était en territoire conquis, et pourquoi son homologue espagnol a eu besoin de mentir en se faisant passer pour un « expulsé »? D'aucuns n'hésiteront pas à répondre que c'est à cause de l'attitude de certains responsables marocains qui font preuve de mollesse, pour ne pas dire de faiblesse devant ces étrangers qui s'érigent en donneurs de leçons de la démocratie et des droits de l'homme au Maroc. Combien de fois n'a-t-ton pas constaté que ces responsables de tous bord passent leur temps à se justifier devant ces étrangers, en leur facilitant un peu trop la tâche, comme si on devait leur rendre compte de quoique ce soit. Et plus on leur fait plaisir en se soumettant à leurs caprices, plus ils en redemandent. Pourtant, une soixantaine d'étrangers dont 42 pro-séparatistes ainsi que des journalistes de la presse écrite électronique et audiovisuelle, des représentants de certaines ambassades européennes en plus d'activistes du « Polisario » ont pu assister à l'audience sans aucune restriction. Ces derniers se sont même permis de scander des slogans pro-séparatistes à l'intérieur du tribunal, alors qu'une centaine de leurs partisans faisaient la même chose à l'extérieur, face à une soixantaine de manifestants soutenant les familles des victimes. C'est dire que la présence de ceux qui soutiennent ces assassins présumées dépassaient de loin celles des victimes. Tout cela, n'a bien évidemment pas été pris en compte par ces défenseurs étrangers arrivés au Maroc avec des arriérés pensées, prêts à provoquer sciemment les autorités et la justice marocaines dans le seul but de créer le buzz. L'opinion publique marocaine n'est pas prête d'oublier ces photos et enregistrements vidéos montrant des cadavres des membres des forces de l'ordre jonchant le sol, massacrés, urinés dessus, par ces sauvages qui comptent sur leurs porte-voix à l'étranger pour les blanchir, et partant, les faire passer pour des martyrs de « la répression du colonisateur marocain », et ce travers des sit-in et manifestations devant les ambassades du Maroc à l'étranger notamment. Et puis, a-t-on jamais entendu de la bouche des 24 accusés qui se considèrent « prisonniers politiques » exprimer, ne serait qu'une fois, leur regret après ce qui s'est passé, ou condamner ces actes barbares? Jamais. Même la présence au sein du tribunal des familles qui ont perdu leurs pères, enfants, frères, qui subvenaient à leurs besoins, laissant derrière eux des orphelins, n'a eu aucun effet sur ces « terroristes » dépourvus de tout sentiment humain. Il est temps que certains de nos responsables ou associations dites de défense des droits de l'homme, cessent de « trembler » et se courber l'échine devant ces étrangers néocolonialistes, en s'évertuant à toujours se justifier, au lieu de leur dire leur quatre vérités et les rappeler à l'ordre. Que la justice fasse son travail, et que l'on arrête de l'influencer en donnant trop d'importance à ces « avocats » ou « observateurs » capricieux, comme l'a d'ailleurs déploré, et à juste titre, l'avocat des victimes, Ouahbi en parlant de « trop de facilités » accordées de la part du tribunal aux accusés, au détriment des familles des victimes qui normalement devront plus compter aux de tous qui assistent à ce procès qui doit reprendre le 24 janvier prochain.