La décision a été prise suite à un désaccord sur l'approche de plaidoyer avec un avocat français Me Abdelaziz Nouidi, avocat au barreau de Rabat, s'est retiré de la défense d'Ennaâma Assfari, un des accusés dans le cadre des événements de Gdeim Izik, en raison d'un désaccord sur l'approche de plaidoyer avec un confrère français, qui assiste ce même accusé, a indiqué le procureur général du Roi près la Cour d'appel de Rabat, Hassan Daki. Me Nouidi estime que l'approche adoptée par l'avocat français, basée sur des allégations d'occupation, ne sert pas les intérêts de l'accusé, a affirmé M. Daki dans une déclaration à la presse au terme de la troisième audience du procès des poursuivis dans le cadre des événements de Gdeim Izik, qui s'est poursuivi hier, mercredi. Le retrait de Me Nouidi est fondé sur sa conviction que «les arguments avancés par son confrère français Joseph Breham vont à l'encontre de son orientation, étant donné que le mémoire que l'avocat français compte présenter au tribunal fait référence à ce qu'il considère comme occupation et porte, de ce fait, atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc», a précisé M. Daki. Répondant à une question sur «l'interdiction d'accès au territoire national» de l'avocat espagnol Serrano Ramirez Francisco José, selon ses propres déclarations aux médias, M. Daki a assuré que ce dernier «était présent à la Cour d'appel à Salé mardi matin, au moment même où il prétendait être interdit d'accès au territoire marocain». «Nous n'avons aucune connaissance de ses allégations, mais ce qui est sûr, est qu'il était présent au même moment où il prétendait faire l'objet d'interdiction. Il est arrivé à la Cour vers 9h25 mn, mardi, comme indiqué dans le registre légal des arrivées», a affirmé M. Daki. Par ailleurs et suite à un débat juridique soulevé sur le non-respect par la défense des accusés de l'article 323 du code de la procédure pénale qui impose la présentation, sous peine de nullité, de l'ensemble des arguments de défense de fond d'un seul coup, le tribunal a rappelé à la défense la nécessité d'évoquer tous les arguments de forme d'un seul coup en application dudit article, a dit M. Daki.