Face aux interrogations sur l'augmentation des importations de tomates marocaines au sein de l'Union européenne, la Commission européenne affirme que ces flux respectent scrupuleusement les dispositions en vigueur. Tout volume dépassant le contingent tarifaire fixé par l'accord d'association avec le Maroc s'acquitte des droits exigés et ne contrevient à aucune règle commerciale. Depuis 2019, les envois de tomates en provenance du royaume chérifien ont excédé les quotas préférentiels établis, soumettant les marchandises supplémentaires aux taxes prévues par le régime douanier européen. «Les importations hors contingent restent conformes aux engagements pris, dès lors que les droits applicables sont acquittés», souligne la Commission dans un document obtenu par Barlamane.com, précisant que ces prélèvements comprennent le tarif ad valorem et le montant résultant du mécanisme des prix d'entrée. Sur la période 2019-2024, les recettes douanières issues de ces importations se sont élevées à 81 millions d'euros, selon les chiffres communiqués par Bruxelles. Aucune irrégularité n'a été relevée par les services de contrôle, qui assurent le suivi des transactions conformément aux règles commerciales en vigueur. Face aux critiques de certains producteurs européens, la Commission rappelle l'existence de dispositifs de surveillance garantissant la stricte application des engagements bilatéraux avec Rabat. Elle exclut tout contournement fiscal et insiste sur le respect des procédures douanières mises en place pour encadrer ces échanges.