Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), a formellement démenti les informations relayées par des médias espagnols affirmant que la Fédération internationale de football (FIFA) envisagerait de réduire le nombre de stades marocains retenus pour accueillir les rencontres de la Coupe du monde 2030, coorganisée par le Maroc, l'Espagne et le Portugal. Lors d'une intervention devant l'Union générale des entreprises du Maroc, M. Lekjaa a précisé que «le congrès de la FIFA a validé les six stades marocains prévus pour le tournoi. Il n'y a donc aucune modification à ce sujet.» Il a également ajouté : «Nous poursuivons les préparatifs, notamment en finalisant les travaux au stade de Fès afin de mettre en valeur cette ville au patrimoine scientifique et culturel exceptionnel.» Ces déclarations viennent réfuter les allégations parues récemment dans la presse espagnole, laquelle avançait que la FIFA pourrait réduire le nombre total de stades en éliminant deux ou trois infrastructures au Maroc et en Espagne. Selon ce média, le stade de Fès au Maroc ainsi que les enceintes de Riazor à La Corogne et d'Anoeta à Saint-Sébastien en Espagne, figuraient parmi les infrastructures susceptibles d'être écartées. Les spéculations rapportées évoquent les pressions exercées sur la FIFA pour garantir une organisation réussie de ce Mondial inédit, qui se déroulera pour la première fois dans trois pays répartis sur deux continents. Toujours selon la presse espagnole, l'Espagne aurait exprimé sa volonté de maintenir certains de ses stades majeurs tels que San Mamés, Camp Nou, Santiago Bernabéu et Metropolitano, tout en acceptant éventuellement d'abandonner les candidatures des stades de Malaga, La Corogne et Saragosse. M. Lekjaa a toutefois réaffirmé que la candidature marocaine, validée dans son intégralité, demeure inchangée et que les travaux de préparation avancent conformément aux échéances fixées.