La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), la Fédération marocaine des médias (FMM) et l'Union nationale de la presse, des médias et de la communication, affiliée à l'Union marocaine du travail (CMT), ont exprimé leur vive désapprobation face à l'absence de toute concertation sérieuse de la part du ministère de la culture, de la jeunesse et de la communication. Dans un communiqué conjoint publié jeudi 16 janvier, les trois organisations ont déploré «l'absence de dialogue constructif et substantiel avec le ministère», en contraste marqué avec les pratiques établies au cours des années précédentes. Les signataires du communiqué ont également mis en lumière de nombreuses défaillances dans l'exercice de la profession journalistique, exhortant le gouvernement à intervenir en vue d'améliorer les pratiques en vigueur. Ils ont plaidé pour «une modernisation du secteur et une révision équitable de ses performances», notamment par «l'instauration de conditions de travail décentes pour les professionnels, ainsi que par l'actualisation et la signature de la convention collective.» Les trois organisations ont, par ailleurs, souligné l'impérieuse nécessité d'associer les structures professionnelles concernées à cette révision, tout en rejetant toute démarche unilatérale, toute imposition contraire à la loi ou tout monopole dans la prise de décision, conclut le communiqué.