Selon un décret lu à la télévision nationale par le Secrétaire général de la Présidence gabonaise, de nouvelles figures ont fait leur première entrée dans le gouvernement, notamment l'ancien opposant, Séraphin Davin Akure, nommé ministre de l'Energie et porte-parole du gouvernement. Marc Dumba a été nommé ministre de l'Economie et des Participations, alors que le général Flavien Nzengi Nzoundou a été désigné ministre d'Etat, chargé des Travaux Publics. Le ministère de l'Environnement et du Climat est désormais dirigé par Maïs Mwissi, tandis que Camélia Tountoum-Leclerc est élevée au rang de ministre d'Etat. Par ailleurs, le portefeuille de la Défense reste dirigé par le général Brigitte Onkanoa, celui de l'intérieur par Hermann Immongaultet, ainsi que celui des Affaires étrangères, de l'Intégration sous-régionale et des Gabonais de l'étranger attribué à Régis Onanga Ndiaye. Le nouveau gouvernement compte 36 membres, dont onze femmes, contre 31 dans l'ancien cabinet. Ce remaniement intervient dans un contexte marqué l'adoption d'une nouvelle Constitution et le début d'une réforme du code électoral dans la perspective de l'organisation de l'élection présidentielle, dernière étape du processus de la transition. Début janvier, le président de la Transition, le général Brice Oligui Nguema, a annoncé que l'élection présidentielle se tiendra en 2025 conformément au calendrier de la transition, affirmant que ce calendrier sera strictement respecté.