Le conseil d'administration de Stellantis a annoncé, dimanche 1er décembre, le départ de Carlos Tavares, son PDG. Le mandat du patron franco-portugais devait se terminer début 2026. Cette semaine, dans un entretien avec le quotidien espagnol El Mundo, publié le 26 novembre, il a vivement critiqué la bureaucratie européenne, un frein pour les investisseurs selon lui. «Au Maroc, ils sont très proactifs et résolument orientés vers les affaires. Lorsque vous discutez avec leur gouvernement, vous avez affaire avec un seul interlocuteur qui coordonne ensuite avec les personnes concernées. La bureaucratie comme en Europe engendre un grand désordre en termes de réglementation», a-t-il noté. Selon Stellantis, la démission de Tavares a pour cause des «divergences de vues». Le successeur de Carlos Tavares ne sera officialisé qu'au cours du premier semestre 2025. En attendant, John Elkann, président du conseil et tête de la famille Agnelli, qui est le premier actionnaire du groupe (14,2 % du capital via le holding Exor), prendra en charge la direction d'un nouveau comité exécutif temporaire.