Le Groupe d'action financière (GAFI) a annoncé, vendredi 25 octobre, avoir ajouté l'Algérie à sa «liste grise.» L'organisation de lutte contre le blanchiment a, en revanche, enlevé le Sénégal de cette liste « de surveillance renforcée », à l'issue d'une réunion plénière tenue à Paris, cette semaine. Le GAFI, après s'être rendu au Sénégal au mois d'août, l'a enlevé de cette liste «de surveillance renforcée». La présidente a confirmé que «des mesures substantielles ont été prises pour traiter les points de son plan d'action», notamment en renforçant sa capacité à enquêter et à poursuivre les cas de blanchiment d'argent liés à la corruption. Aucun pays n'a été ajouté lors de cette session à la «liste noire» du GAFI, qui comprend l'Iran, la Corée du Nord et le Birmanie. Il s'agissait de la première réunion plénière du groupe sous la présidence d'Elisa de Anda Madrazo. Des délégués représentant plus de 200 membres du réseau mondial et des organisations ayant le statut d'observateur, dont le Fonds monétaire international, les Nations unies, la Banque mondiale, Interpol et le groupe Egmont des cellules de renseignement financier, ont participé aux réunions.