Le Festival international du film de Marrakech (FIFM) a révélé la sélection de 27 projets et films pour la 7e édition des Ateliers de l'Atlas. Parrainé par le réalisateur américain Jeff Nichols, cet événement témoigne de l'engagement du festival à soutenir une nouvelle génération de cinéastes et à renforcer l'écosystème cinématographique dans la région. Suivez La Vie éco sur Telegram La plateforme industrie du Festival international du film de Marrakech, connue pour la qualité de ses initiatives, élargit cette année ses programmes d'accompagnement en mettant l'accent sur la vitalité artistique de la nouvelle génération de cinéastes marocains, arabes et africains. Pour enrichir l'expérience des participants, la plateforme intègre cette année des modules préparatoires, et les Ateliers de l'Atlas s'étendront sur cinq jours, contre quatre lors des éditions précédentes. Ce développement permet d'explorer davantage de domaines artistiques et professionnels. Le tremplin La sélection de cette année se distingue par sa diversité culturelle, avec 17 projets en développement et 10 films en tournage ou en postproduction issus de 13 pays, sélectionnés parmi 320 candidatures reçues du continent africain et du monde arabe. Pour les projets en développement, on y retrouve Alicante de Lina Soualem (Algérie), qui marque les débuts de la réalisatrice dans le long métrage de fiction. Le Cap-Vert sera représenté par Flowers of the Dead de Nuno Miranda, également un premier film. D'autres premiers films incluent Ici repose de Moly Kane (Sénégal), The Last Beast of Atlas de Walid Messnaoui (Maroc), et Lucky Girl (Chanceuse) de Linda Lô (Sénégal). Le documentaire Pure Madness (Pure Folie) d'Inès Arsi (Tunisie) témoigne également de cette diversité. Les projets marocains en développement, présentés sous la section Regards sur l'Atlas, incluent And Still I Rise (À balles perdues, mon âme gagnée) de Djanis Bouzyani, Dar Marjana de Lamia Lazrak, et Fatwa de Mohamed El Badaoui, ce dernier représentant son quatrième film. Cette sélection est enrichie par des films en cours de production, comme Aisha Can't Fly Away de Morad Mostafa (Egypte) et All That's Left of You de Cherien Dabis (Palestine), qui illustre une voix cinématographique engagée à travers son troisième film. D'autres productions, telles que Behind the Palm Trees de Meryem Benm'barek (Maroc) et Chronicles from the Siege d'Abdallah Alkhateeb (Palestine), promettent d'apporter une profondeur narrative à leur exploration des réalités contemporaines. En outre, l'Atlas Film Showcase présente El Sett de Marwan Hamed (Egypte), un film en fin de montage à la recherche d'une première en festival, renforçant ainsi la visibilité des œuvres dans le circuit international. Prendre son envol Dans le cadre de son engagement à soutenir l'écosystème de l'industrie cinématographique marocaine, le FIFM développe cette année le programme Atlas Station. Celui-ci est conçu pour perfectionner les compétences des jeunes réalisateurs et producteurs marocains souhaitant s'ouvrir à l'international et dynamiser le développement de leurs projets. Pour cette première promotion, Atlas Station accueillera dix talents marocains qui bénéficieront d'un programme sur mesure pendant les Ateliers. L'initiative comprendra des sessions de travail en groupe, des séances individuelles et des rencontres avec d'autres programmes des Ateliers. Les professionnels marocains sélectionnés pour participer à cette initiative incluent Youssef Amar, producteur ; Khaoula Assebab, réalisatrice et productrice ; Zineb Chafchaouni Moussaoui, réalisatrice ; Meriame Essadak, productrice ; Aymane Hammou, réalisateur et producteur ; Hicham Harrag, réalisateur et producteur ; Samir Harrag, réalisateur et producteur ; Safae Lahgazi Alaoui, réalisatrice ; Jabrane Lakhssassi, réalisateur et producteur ; et Basma Rkioui, réalisatrice et productrice. Les initiatives mises en place visent également à renforcer le soutien à la distribution à travers les Atlas Distribution Awards. Ce dispositif, qui s'adresse aux professionnels du secteur dans la région, favorise les échanges et les discussions sur les meilleures pratiques, essentielles pour la pérennité et le rayonnement des œuvres. En renforçant ces liens, le festival aspire à créer un véritable écosystème autour de la production et de la diffusion des films. La 7e édition des Ateliers de l'Atlas s'annonce donc riche en découvertes et en rencontres, un rendez-vous incontournable pour les passionnés de cinéma et un encouragement fort pour ceux qui aspirent à porter leur vision au-delà des frontières.