Quelques heures après la fausse alerte provoquée par un incident devant la gare routière de Casablanca, la DGSN a annoncé, lundi 25 mars, une enquête approfondie et émis ses premières conclusions. Il s'agit d'un canular téléphonique diffusé en direct sur les ondes d'une radio privée (Hit Radio), faisant valoir qu'un vol à l'arraché avait eu lieu. Selon nos informations, l'animateur Mohamed Bousfiha, soupçonné de divulguer des informations «erronées et inexactes dans la matérialité du fait et dans les circonstances» pour stimuler les audiences de son programme, a été longuement entendu à la suite de cette affaire. La police est en train d'identifier les nombreuses personnes impliquées dans cette supercherie. L'homme qui a passé l'appel a été identifié et placé en garde à vue avec un second individu. Selon nos sources, un appel téléphonique décrit comme «une fausse alerte malveillante», et insinuant indûment une supposée «passivité policière» a provoqué une vive polémique. Le parquet a ouvert une enquête pour «dénonciation de crime imaginaire», «divulgation de fausses informations par le biais de systèmes informatiques» et «outrage à corps constitué.» Le canular peut également être lié, voire associé à la diffamation et à la calomnie, deux autres délits dont le mis en cause principal dans ce dossier est coutumier. Selon le communiqué de la DGSN, plusieurs éléments dans cette affaire, reconnus comme de nature à troubler l'ordre public, constituent des infractions pénales punies par la loi.