Le Maroc a porté plainte contre plusieurs médias français, dont «Le Monde» et «Médiapart». Après l'enquête bâclée sur Pegasus; née d'une idée fausse, d'une interprétation abusive de certaines données, la justice. Après Forbidden Stories, Le Monde, Radio France, Mediapart et Amnesty International, le quotidien communiste L'Humanité sera confronté à une plainte en diffamation du royaume du Maroc, le 25 octobre à Paris. Pour rappel, une première audience procédurale a eu lieu le 8 octobre. Des révélations controversées, non prouvées, coordonnées par Forbidden Stories, avaient révélé une supposée surveillance à l'aide d'un logiciel, Pegasus, commercialisé par la société israélienne NSO Group. Or, le Maroc a indiqué à maintes reprises qu'il n'en dispose pas. Le Maroc a porté plainte pour diffamation contre les principaux protagonistes du «Projet Pegasus» en France, dont Le Monde, mais aussi contre Mediapart et, désormais, contre L'Humanité. La journaliste, auteur de l'article visé par la plainte, Rosa Moussaoui, répondra de ses actes devant la justice. Quelques jours avant le procès, cette dernière se livre à un petit tapage personnel, agrémenté de quelques prétentions plus bruyantes que sérieuses. Moussaoui, connue pour être en bonne intelligence avec certains milieux sulfureux algériens, se livre sans cesse à toute sorte de délations, d'insinuations outrageantes à l'égard du Maroc qui n'aboutissent souvent à rien. Incapable d'assumer ses contributions journalistiques, produites uniquement sur la foi de quelques énergumènes affamés de scandale, elle s'agite. Après les violations de la rigueur journalistique qui se reproduisent avec une regrettable régularité, la panique. Que ce soit sur Pegasus, sur le Rif, sur le Sahara, Rosa Moussaoui ne fait que recueillir des bruits, de vulgaires commérages, des mensonges, des faits non avérés, des intrigues de subalternes, des délations intéressées, — pas une présomption à demi sérieuse ou une donnée approuvée. Tout s'évanouit à la première explication, devant la plus simple question posée. Son laborieux et artificieux tissu de diffamations, de calomnies, d'outrages, sera mis à l'éprouve devant la justice, le 25 octobre. Paniquée, elle organisera un petit événement la veille pour rameuter ses rares soutiens. Les médias qui se considèrent comme un tribunal remplissant un rôle judiciaire feront enfin face à leurs propres contradictions. Le Maroc, pour rappel, a entendu «immédiatement saisir la justice française car il souhaite que toute la lumière soit faite sur les allégations mensongères [de deux ONG] qui avancent des éléments sans la moindre preuve concrète et démontrée », avait accusé l'avocat de Rabat Me Baratelli, déplorant un «procès d'intention médiatique, infondé et visiblement créé de toutes pièces pour déstabiliser la relation diplomatique profonde entre le Maroc et la France». Rabat a déclaré «opter pour une démarche judiciaire, au Maroc et à l'international, contre toute partie reprenant à son compte les allégations fallacieuses» de Forbbiden Stories.