La direction de l'administration pénitentiaire (DGAPR) a indiqué que le détenu Mohamed Ziane, incarcéré à la prison d'El Arjat, près de Rabat, «a mis fin à son éphémère "grève de la faim" après une audience avec le directeur de l'établissement où il purge sa peine», vendredi 16 février. Tandis que Mohamed Ziane s'est plaint «d'un régime de surveillance rigide», les autorités pénitentiaires mentionnent «de graves infractions disciplinaires commises par Mohamed Ziane» ayant conduit à «de nouvelles poursuites par le parquet», selon nos sources, lesquelles ajoutent que «l'administration pénitentiaire, en charge des missions de garde et de sécurité, suivent les recommandations du dispositif carcéral en vigueur en cas de violation au règlement général.» Cela n'a pas empêché le polémiste Ali Lmrabet d'affirmer, depuis Barcelone, que Mohamed Ziane «serait en danger de mort», dans une série de tweets plus invraisemblables que vrais. Mohammed Ziane, ancien bâtonnier déchu de Rabat, était poursuivi en vertu d'une plainte du ministère de l'intérieur pour onze chefs d'accusation, parmi lesquels «outrage à des fonctionnaires publics et à la justice», «injure contre un corps constitué», «diffamation», «adultère» ou encore «harcèlement sexuel.» L'ex-fondateur du défunt Parti marocain libéral (PML), devenu le Parti libéral marocain (PLM) avait été condamné le 23 février 2022 à trois ans de prison ferme et à une amende de 5 000 dirhams. Ses sorties complotistes, ses démêlés avec la justice et sa proximité douteuse avec des personnalités peu recommandables ont contribué à sa chute.