Un diffamateur patenté, réfugié en Italie, est tombé précisément dans les travers où se laissent toujours choir les novices en polémique : Il fait de l'insulte là où un peu de discussion lui eût attiré du respect, et il outrage avec une insolence ridicule les hauts dignitaires de l'Etat marocain en surfant sur des questions portées devant les tribunaux. Serait-ce un hasard de voir les mêmes noms traînés dans la boue par les mêmes rabatteurs à la solde de l'étranger ? L'Algérie, pour ne pas la citer! Une vraie cabale orchestrée. Des responsables marocains chez lesquels il y a incontestablement de grands mérites individuels, irréprochables dans leur vie publique et privée, se trouvent faussement accusés, depuis quelques mois, sur les réseaux sociaux, de tous les maux par des individus à la solde de l'étranger. Ali Lmrabet, Zakaria Moumni, le couple Filali ou encore le fugitif Hicham Jirando, et autres cherchent à préjuger leur public contre des noms précis, et à passionner en leur défaveur une audience peu informée à travers des choses qui n'existent que dans une imagination débordante, sans présenter des preuves, tant ils ont l'habitude de se croire au-dessus de toute loi, de tout droit, et même de toute convenance. Prenons l'exemple de Driss Farhane, directeur de publication du site électronique Choroknews24, dont les attaques contre les institutions marocaines ne sont absolument fondées sur rien autre chose que le projet bien arrêté de représenter faussement la réalité. De qui s'agit-il ? D'un Marocain établi en Italie, connu dans sa ville d'origine Fès et en Italie comme étant un escroc notoire ayant des démêlés avec la justice marocaine, au point qu'il est surnommé «Driss-Article-540», (allusion à l'article 540 du code pénal marocain relatif à l'escroquerie). Notoirement connu comme étant une personne fourbe, il avait escroqué, lorsqu'il était au Maroc, des candidats à l'émigration en Europe, en leur promettant des contrats de travail en Italie en contrepartie de sommes d'argent, à l'exemple du cas de D.B. (natif de Fès) auquel il avait dérobé, en 2005, la somme de 57.500,00 dirhams contre un chèque sans provision (Driss farhane a été arrêté en 2015 après son retour au royaume, alors qu'il faisait l'objet d'un avis de recherche depuis 2007 pour «émission de chèque sans provision». Il a été relaxé après le règlement de la somme due. Escroc multirécidiviste Récidiviste comme passeur, Farhane a fait l'objet en 2019 de deux plaintes déposées auprès du parquet de Fès pour escroquerie. Plusieurs victimes, flouées de plus de 120.000 dirhams, se sont vues promettre des contrats de travail en Italie. En plus de ses démêlés avec la justice marocaine, Driss Farhane est coupable d'autres litiges avec la justice italienne, laquelle l'a condamné en appel par la cour de Brescia à cinq ans et trois mois de réclusion, 1.000 euros d'amende avec interdiction de publication pendant cinq ans, pour «extorsion et diffamation» après avoir dépossédé un homme d'affaires marocain basé en Italie de 20.000 euros — cette affaire est en cours de traitement en cassation. En Italie toujours, Farhane a été expulsé du Centre islamique de Brescia où il occupait le poste de président, après avoir détourné une somme estimée à deux millions de dirhams (cotisations et dons de la dispora marocaine). Driss Farhane (qui n'a jamais eu une carte de presse au Maroc) a intégré le domaine du journalisme à des fins opportunistes, pour user de ce statut dans ses escroqueries contre les acteurs associatifs et les membres des communautés marocaines et arabes établis en Italie, en couvrant moyennant généreuse rétribution, leurs activités. Sans scrupule, Driss Farhane est monté crescendo au créneau pour s'attaquer avec véhémence aux différentes institutions nationales du Maroc et de hauts responsables et dignitaires marocains, en utilisant son site électronique Choroknews24 comme caisse de résonance dédiée à ses diatribes à coup de deux live (direct)par semaine (mardi et samedi), en plus d'articles tendancieux livrés quasi-quotidiennement. En fait, Farhane, qu'on dit proche des milieux algériens, ne cesse de véhiculer un discours foncièrement diffamatoire à l'encontre de personnalités politiques, sécuritaires, judiciaires et les milieux journalistiques, en s'efforçant à ternir leur image à l'aide de propos fallacieux visant à saper les efforts des différentes institutions étatiques et jeter le discrédit sur leur bon fonctionnement. Exactement comme le font les médias algériens, Ali Lmrabet, Zakaria Moumni, Hicham Jirando, le couple antisémite Filali… Dépassant toutes les limites, Driss Farhane a incité dans un article daté du 23 octobre 2023 les fonctionnaires de la DGSN, présumés «victimes d'abus de pouvoir ou de dépassements par leur hiérarchie», à observer des mesures de sécurité draconiennes, inspirées des guides relayés par les tenants de l'islamisme radical pour prendre attache avec lui. Ce pseudo-journaliste s'est même investi dans son live du 19 décembre 2023, dans une logique insurrectionnelle, en appelant à la rébellion populaire et à la révolte des officiers de l'armée pour «se débarrasser du régime en place». Exactement comme le font les médias algériens et les marocains précités qui vivent de leurs subsides. Faisant de la calomnie son fonds de commerce, Farhane s'est attardé, dans son live du 5 décembre 2023, sur les soi-disant dépassements professionnels et abus de pouvoir impliquant certains hauts responsables de la DGSN, non sans semer le doute sur la mort de figures partisanes, à l'image d'Ahmed Zaidi et d'Abdellah Baha, en usant de théories complotistes usées jusqu'à la trame par des diffamateurs patentés résidant en Europe et au Canada. «Le Malien», une affaire détournée Rebondissant sur l'affaire du narcotrafiquant en prison à El-Jadida, Driss Farhane s'est livré à une surenchère effrontée, en accusant dans ses live du 26 décembre 2023 , du 2 janvier 2024 et celui du 6 janvier le conseiller royal Fouad Ali El himma, la princesse Lalla Meriem, le ministre de l'interieur Abdelouafi laftit et le ministre délégué chargé du budget Faouzi Lekjaa d'être impliqués dans cette affaire, non sans avancer que ces personnalités sont les véritables instigateurs du réseau de trafic international de drogue chapeauté naguère par «le Malien». Dans sa diatribe, tout le monde y passe : la DGST, la DGED, la gendarmerie royale et certains hauts gradés des FAR ! Exactement comme le font les médias algériens et leurs excroissances marocaines. En effet, pour atteindre la personne du roi Mohammed VI qui donnent des nuits blanches aux caporaux algériens par ses réussites économiques, politiques et diplomatiques, il n'y a pas mieux que d'attaquer son proche collaborateur Fouad Ali El Himma. Pour saper la stabilité du royaume, il n'y a pas mieux que de s'attaquer à Abdellatif Hammouchi qu'on ne présente plus à l'échelle planétaire comme modèle d'efficacité et de professionnalisme en matière de sécurité. Quant à Faouzi Lakjaa, il est l'ennemi public numéro un des galonnés algériens à cause de la renaissance et de la réussite du football marocain. Il a tiré le tapis footballistique sous les pieds d'une Algérie autrefois omniprésente. Une coupe du monde d'anthologie au Qatar, l'organisation de la coupe d'Afrique au Maroc en 2025, et, cerise sous le gâteau, l'organisation de la coupe du monde de football en 2030. Driss Farhane a, également, cité le nom d'un responsable du parti de l'Union Constitutionnelle comme membre actif dans un réseau de trafic de cocaïne, affirmant que 800 millions de dirhams étaient le prix à payer pour que son fils devienne ministre. Cocaïne, prostitution, spéculation immobilière, corruption, enrichissement illégal : Farhane cherche à noircir de son mieux des personnalités politiques de premier plan en leur attribuant des actes qu'ils n'ont pas commis et en donnant le plus mauvais sens possible à une actualité susceptible d'une bien meilleure interprétation. Voilà ce qui constitue sa stratégie : représenter faussement les choses pour nuire aux personnes.