La célèbre et controversée enquête prétend que le portable de Cembrero faisait partie des téléphones sélectionnés «pour être ciblés» par Pegasus. Cembrero, lui, va loin et prétend avoir été réellement ciblé par le Maroc. Les autorités espagnoles ont mis à nu ses mensonges. Comme nous l'avions démontré, Ignacio Cembrero a menti doublement pour diffamer le Maroc : selon Forbidden Stories (qui n'apporte pas de preuves) le portable de celui-ci était seulement «sélectionné» pour être «ciblé.» En d'autres termes, le téléphone de Cembrero n'a jamais été infiltré. Entretenir la confusion entre «les numéros de téléphone sélectionnés comme des cibles potentielles» et ceux «supposément infectés» est la pirouette qu'a utilisée Cembrero pour monter tout un scénario contre le Maroc. Ces derniers jours, Me Bosselut, avocat de Rabat, a cité le cas de Ignacio Cembrero. Sa plainte a été classée sans suite, faute de preuves scientifiques. ''Ce dernier a remis son téléphone aux autorités espagnoles qui l'ont fait examiner et constaté que son smartphone n'était nullement infecté par Pegasus ni par un autre malware", a indiqué l'avocat. "Aujourd'hui cette décision est définitive, et M. Cembrero est poursuivi également pour dénonciation calomnieuse en Espagne et doit réparer le préjudice qu'il a pu causer", a-t-il dit, notant qu'une audience a eu lieu il y a quelques jours et une décision interviendrait prochainement. Depuis 2021, Cembrero a prétendu publiquement à de nombreuses reprises, notamment en novembre 2022 devant une commission du Parlement européen, qu'il était convaincu que le Maroc était responsable de l'infiltration de son téléphone, tout en admettant ne pas en avoir la preuve formelle, qui n'existe pas en vérité. Dans sa plainte, que Barlamane.com a pu consulter, le Maroc exige que cet agitateur soit condamné par la justice et qu'il rembourse aux autorités marocaines leurs frais de justice. «Le Royaume du Maroc n'est pas responsable de l'espionnage d'Ignacio Cembrero ou d'un autre citoyen» et ne «possède pas le programme Pegasus», a affirmé l'avocat du Maroc.