Le Canada a «accordé» le statut de «réfugié» à ce trublion convaincu de chantage et d'extorsion de fonds. Ironie du destin, celui que le Canada considère à tort comme «victime de persécution politique en France» renoue avec son activité favorite : tenter de saboter la fête du trône à défaut de faire chanter le Maroc. Zakaria Moumni a été arrêté, le 30 juillet, par la police de Montréal après qu'il eut fait irruption dans un festival organisé par des membres de la communauté marocaine pour célébrer le 23e anniversaire de l'intronisation du roi Mohammed VI, a appris Barlamane.com de diverses sources. Zakaria Moumni «a eu une altercation avec le vidéaste Mohamed Touhfa venu de Floride, invité par les organisateurs de cet événement», a-t-on détaillé. Le 26 mai, la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, sans prendre en considération les nombreuses appréhensions qui l'entourent, a accordé temporairement à Zakaria Moumni la qualité de réfugié après leur avoir livré un récit surréaliste impliquant comme d'habitude les services de sécurité marocains. Le plus frappant étant que la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, qui a indiqué que «les autorités françaises n'ont pas démontré un minimum de volonté à protéger», découvre désormais que Zakaria Moumni est incontrôlable et constitue un danger pour la paix publique. D'après nos informations, Zakaria Moumni «a porté plusieurs coups à Touhfa et à deux femmes présentes sur place, après être entré dans un état hystérique en accusant l'assistance de traîtres». Les deux principaux protagonistes de cette rixe «s'échangent des invectives depuis maintenant deux semaines sur YouTube. Moumni, Touhfa et les deux femmes agressées ont été conduits au commissariat de police. Une plainte des victimes obligerait la police à placer Moumni en détention. Le 31 juillet, trois plaintes ont été déposées contre Moumni par les personnes agressées. L'intéressé aurait pris connaissance de la présence de Touhfa à Montréal après que ce dernier a diffusé un live depuis le site du festival», a-t-on précisé. Zakaria Moumni ne peut être relâché qu'à la condition de signer «une promesse de comparution » et de ne pas s'approcher du lieu du festival. Son cas présente, néanmoins, plusieurs complications : sa présence «préméditée» sur les lieux du festival ; sa violence, le trouble à l'ordre public dans un rassemblement pacifiste ; l'accusation calomnieuse contre les participants à cette manifestation artistique et contre ses organisateurs accusés «d'être à la solde du Maroc», alors que cet événement n'est nullement subventionné par l'Etat marocain. Zakaria Moumni se montre très violent et ce n'est pas la première fois. Le directeur du festival sera auditionné lundi prochain par la police. Sa déclaration pourrait être déterminante étant donné qu'il peut lui aussi porter plainte contre Zakaria Moumni et demander réparation à la suite du préjudice qu'il a subi. Selon les dernières informations parvenues, quatre plaintes «pour agression et insultes» contre Zakaria Moumni, ont été déposées auprès de la police canadienne, et un homme interviendra en tant que témoin à charge contre Zakaria Moumni. Aussi, le vidéaste visé par Moumni annoncera incessamment sur sa chaîne YouTube son agression et invitera à témoigner dans ce cadre, deux personnes que Moumni a ciblées. Mohamed Touhfa, plaignant principal avec lequel Moumni voulait en découdre, a informé la police canadienne que sa vie était menacée par ce dernier, sachant que Touhfa compte séjourner au Canada jusqu'au 1er aout. Ce dernier exige que Moumni soit placé en GAV, au moins jusqu'à la date de son départ pour les Etats-Unis. Il a été informé par la police qu'il sera convoqué par la justice canadienne pour comparaître le jour du procès. L'avis de décision canadien, pour rappel disait qu'«il apparaissait plus probable que les autorités françaises aient privilégié cette relation (avec le Maroc) au détriment des plaintes du demandeur pour sa sécurité en France», sans prendre en considération les révélations atterrantes sur son chantage et ses mensonges, dévoilées par plusieurs médias marocains, dont Barlamane.com.