Un réseau actif dans la vente en ligne de médicaments interdits a été arrêté par la police judiciaire. Il s'agit de trois résidents maliens au Maroc impliqués dans le trafic de produits utilisés dans le cadre d'avortements clandestins. Dans un communiqué daté du samedi 18 décembre, la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM), a fait état de l'arrestation par des éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca d'un gang actif dans la vente de drogue et de contrebande. Les trois membres de ce gang actif dans le marché noir en ligne, résidents maliens au Maroc, ont été arrêtés et s'apprêtent à être poursuivis pour de lourdes charges. « Nous vous informons que le processus d'arrestation visait des étrangers résidant au Maroc, impliqués dans la vente de médicaments via Internet, car la mission a abouti à la saisie de quantités importantes de médicaments Artotec et Cytotec d'origine inconnue, dont la vente est interdite au niveau des pharmacies en vertu d'une précédente décision ministérielle datant de plus de trois ans, en raison de son détournement illicite dans l'avortement clandestin », poursuit la même source. Il est à noter que l'autorisation de mise sur le marché (AMM) aux antirhumatismaux Artotec et au Cytotec pour « mésusage »a été retirée en 2018 par le ministère de la santé. La CSPM demande au ministère de la Santé « d'assumer ses responsabilités afin de préserver la santé et la vie des citoyens du fléau de la vente de médicaments au marché noir ».