Une cellule affiliée au groupe djihadiste Etat islamique (EI) qui planifiait des attentats a été démantelée mercredi 6 octobre au Maroc, à Tanger, précisant que cinq hommes avaient été arrêtés et divers équipements saisis, dont des explosifs. Les autorités marocaines ont annoncé, mercredi 6 octobre, le démantèlement d'une «cellule terroriste» composée de cinq membres soupçonnés d'être sous l'influence du groupe djihadiste Etat islamique (EI). Les cinq individus, âgés entre 22 et 28 ans, ont «adhéré à la propagande» de l'EI et l'émir de cette cellule «a fait montre d'une violente résistance avant d'être appréhendé», a affirmé, dans un communiqué, le ministère de l'intérieur. L'opération menée par le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ, unité antiterroriste) a permis la saisie d'«d'un drapeau de l'EI, d'appareils électroniques, d'habillement militaire, d'armes blanches, de cagoules ainsi que des photos d'Adnan Abou Walid Al-Sahraoui», a-t-on ajouté. L'organisation Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) a vu son chef Abou Walid Al-Sahraoui tué lors d'une frappe de drone le 17 août dans la forêt de Dangarous, à l'est du Mali, par les armées françaises. Les principaux suspects appartenaient à une cellule inspirée par l'idéologie de l'EI, «en contact» avec ses cadres au Sahel, selon le BCIJ. Le chef de la cellule et ses complices «avaient planifié de cibler des installations et sites sensibles à l'aide d'engins et de ceintures d'explosifs, a-t-on indiqué. Tous ont été placés en garde à vue pour «déterminer l'ensemble des ramifications (...) et interpeller tous les complices» du réseau. Le communiqué du BCIJ fait état d'un «contexte marqué par la hausse des menaces terroristes visant le royaume, et la vigilance des forces de sécurité pour s'y opposer».