Selon Okdiario, le parquet de l'Audience nationale espagnole enquête sur la fuasse identité de Brahim Ghali, lequel a été hospitalisé d'urgence en Espagne, près de Saragosse, sous un nom d'emprunt algérien. Le journal espagnol en ligne OkDiario a publié, mercredi 19 mai, un article dans lequel il souligne que le parquet de l'Audience nationale espagnole enquête sur la décision du président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez d'avoir autorisé l'entrée illégale en Espagne, sous une fausse identité, de Brahim Ghali, au moment où Madrid, qui s'était aperçu de l'irritation du Maroc, n'avait négligé aucune démarche pour l'envenimer. Selon les médias espagnols, la diplomatie de Madrid qui de renverser toutes les traditions de la politique menée jusqu'ici, car elle a été l'origine de la terrible crise avec le Maroc, un fait dont les conséquences ont eu une portée incalculable, dont la cause principale n'est pas impossible à déterminer, mais dont les détails demeurent couverts de mystère. La Cour centrale d'instruction numéro 5 dont le juge Santiago Pedraz est le chef a accepté d'ouvrir une enquête judiciaire à la suite d'une nouvelle plainte déposée à l'encontre du chef du Polisario pour faux et usage de faux, en violation de toutes les procédures légales permettant l'accès en territoire espagnol. M Pedraz a trouvé des faisceaux d'indices constitutifs d'un délit et a donné suite à cette plainte qui met dans un sérieux embarras le Gouvernement socialiste de Pedro Sánchez. En Espagne, le poids des déterminants internes de la politique extérieure espagnole sur cette affaire est critiqué. La diplomatie espagnole dit que Brahim Ghali est sur le sol national pour «des raisons humanitaires». C'est un fait qu'Arancha González Laya elle-même ne mentionne qu'avec embarras. Tous les membres du gouvernement espagnol sont chargés désormais de la mission ostensible de renouer avec les bonnes grâces de Rabat et en particulier de s'assurer de son concours dans plusieurs défis. Pour des sources diplomatiques de haut parage, Madrid s'est exposé à son insu à être convaincu publiquement de duplicité et de duperie. Les relations mystérieuses, vraies ou supposées, du cabinet de Pedro Sánchez avec les séparatistes inspirent au Maroc une invincible méfiance, qui attend e jusqu'à ce qu'on eût pu couler à fond tout le différend par une franche explication.