Accablé par la justice espagnole, Brahim Ghali a fait l'objet d'une nouvelle plainte déposée à son encontre par une association sahraouie. Il sera auditionné par le Juge d'instruction en juin prochain. Après avoir été repéré par la police espagnole, le chef le chef du Front Polisario Brahim risque une nouvelle poursuite judiciaire. Le Tribunal national espagnol a accepté une nouvelle plainte déposée par l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASADEDH) contre le leader du mouvement séparatiste, rapporte ElPaïs. Selon la même source, le juge d'instruction chargé de son affaire Santiago Pedraz a décidé d'admettre la plainte de l'association Sahraouie qui accuse Ghali de violations de droits de l'homme et d'autres crimes. Il semble que la situation de Ghali s'aggrave de jour en jour, sachant que les chefs d'accusation ne manquent pas, vu les les nombreuses plaintes déposées à son encontre, dont celle Fadel Breika, dissident du Front séparatiste, naturalisé espagnol. Le mis en cause a reçu une convocation pour comparaitre devant le juge début juin pour audition. Hospitalisé à l'hôpital de Logroño, près de Saragosse, Brahim Ghali n'a pas pu être convoqué à une date plus proche en raison de son état de santé, très détérioré. Ce dernier a été repéré par la police, qui a confirmé dans le rapport transféré au juge d'instruction que ce dernier est entré illégalement au territoire espagnol par un faux passeport algérien. Rappelons que l'accueil de Brahim Ghali en Espagne a été soigneusement préparé par le gouvernement de Pedro Sanchez en coordination avec les autorités algériennes. La ministre des Affaires étrangères Arancha Gonzales Laya aurait accepté la demande du gouvernement algérien de prendre en charge le chef des séparatistes, nonobstant les objections du ministre de l'Intérieur Fernando Grande-Marlaska qui avait redouté les conséquences fâcheuses de cet acte sur les relations entre Rabat et Madrid. Des voix eu sein de l'opposition ont fustigé la gestion du gouvernement socialiste de Madrid de l'affaire Ghali qui risque de geler les relations entre le Maroc et l'Espagne. Le Parti populaire de la droite, par la voix de son président Pablo Cassado a appelé à trouver une solution à la mésentente diplomatique entre Rabat et Madrid qui semble loin d'être finie.