Enième illustration des atrocités et des exactions commises dans les camps du polisario, l'affaire des deux jeunes sahraouis brûlés vifs par des militaires algériens à Tindouf en octobre dernier a été une nouvelle fois soulevée à l'occasion de la 46e session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU. Intervenant au titre du point 5 du débat général de cette session, le militant sahraoui Naji Moulay Lahsen a rappelé que "les deux Sahraouis des camps de Tindouf nommés Moha Ould Hamdi Ould Suelem et Ali Idrissi ont été brûlés vifs et de sang-froid dans une fosse par des membres d'une patrouille militaire algérienne à l'aide de couvertures imbibées d'essence". Les événements se sont produits lorsque des orpailleurs sahraouis, résidant dans les camps de Tindouf, ont été surpris dans l'après-midi du 19 octobre 2020 par une patrouille armée algérienne à proximité d'un camp au sud de la ville algérienne Uinet Bellakraa. Leurs collègues ont réussi à se sauver, mais malheureusement les deux victimes ont été piégées dans la fosse d'orpaillage, a-t-il rappelé, appelant le Conseil des droits de l'homme à prêter plus d'attention à la situation réelle dans les camps de Tindouf en Algérie où les droits de l'homme sont systématiquement violés et les libertés réprimées et bafouées. Plusieurs militants et organisations des droits de l'homme se sont succédé à l'occasion de cette 46e session du CDH pour dénoncer les violations graves commises par les milices des polisario, avec la complicité des autorités algériennes, à l'encontre des populations sahraouies dans les camps de Tindouf. Les intervenants ont pointé en particulier la responsabilité de l'Algérie dans ces abus et exactions perpétrés par le polisario dans lesdits camps qui se trouvent sur son territoire.