"L'acte criminel sauvage" commis par des soldats algériens, qui ont brulé vifs deux sahraouis, a été dénoncé par plusieurs ONG devant les instances internationales, a écrit le site d'information chilien "El Siete". L'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASADEDH) a dénoncé, devant plusieurs instances internationales, "l'acte criminel sauvage perpétré le 19 octobre 2020 par une patrouille de l'armée algérienne contre deux sahraouis résidant dans les camps de Tindouf, au sud de l'Algérie", a souligné la même source. Selon le média chilien, l'ASADEDH a condamné dans un communiqué l'attaque des soldats algériens contre des civils, des chercheurs d'or sahraouis brûlés vifs au sud de la localité algérienne d'Uinet Bellakraa, près du camp de Dakhla, où ils étaient piégés dans un puits. Les civils sahraouis, Maha Ould Hamdi Oudl Suelem et Ali Idrissi, ont été surpris par une patrouille de l'armée algérienne et brûlés vifs et de sang-froid, sans avertissement par les membres de la patrouille militaire, a relevé El Siete. L'ONG a dénoncé ce crime devant les Nations Unies et le Haut Commissariat pour les réfugiés pour qu'ils "assument leurs responsabilités et ouvrent une enquête pour élucider ce crime macabre". Aussi, l'Association sahraouie a tenu les autorités algériennes pour responsables de toutes les atrocités qui sont commises contre la population sans défense sur leur territoire, a fait observer le site d'information. Parallèlement aux dénonciations publiques en Europe et en Afrique pour ce crime "horrible", des représentants de l'ONG "Droits de l'Homme sans frontières" ont demandé un entretien avec l'ambassade d'Algérie accréditée à Buenos Aires, a rapporté le média chilien.