La DGSN, la DGST et la DGED ont décidé de réagir contre des contenus diffamatoires dont elles sont la cible. Dans une publication sur Facebook, Omar Cherkaoui, professeur à la faculté de droit de Mohammedia, a regretté les campagnes de diffamation visant le personnel des institutions sécuritaires nationales. « Défendre les institutions sécuritaires nationales n'est en aucun cas une preuve de fausseté ni d'hypocrisie, ou encore d'une attente d'une quelconque compensation. Il s'agit plutôt de défendre la nation ainsi que ses institutions et ce, dans tout le respect du droit et de la souveraineté de l'Etat de droit et de ses institutions », a-t-il indiqué. « Les institutions de sécurité ne peuvent pas continuer de subir des campagnes de diffamation, sous toutes formes possibles (...) Elles ont le droit de porter plainte contre ceux qui les attaquent, tout comme chaque citoyen qui peut saisir la justice quand il estime qu'il a été victime d'un abus », a-t-il poursuivi. Le professeur à la faculté de droit de Mohammedia a également souligné que ces attaques visent à noircir l'image du personnel des institutions sécuritaires. Pour rappel, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et la Direction générale des études et de la documentation (DGED) ont porté plainte devant le Parquet près le tribunal de première instance de Rabat contre des individus établis à l'étranger pour outrage à des fonctionnaires publics lors de l'exercice de leurs missions et envers les corps constitués, ainsi que pour dénonciation calomnieuse et crimes fictifs et diffusion d'allégations et de faits mensongers et diffamation. A noter que la présentation de cette plainte devant les autorités judiciaires compétentes intervient dans le cadre de l'exercice du droit d'ester en justice garanti à ces institutions et de la mise en œuvre du principe de la « Protection de l'Etat » assuré aux fonctionnaires de sûreté, à la suite des agressions verbales proférées à leur encontre lors de l'exercice de leurs missions, et à la multiplication des actes de diffamation et d'outrage commis par les personnes dénoncées.