Trois institutions sécuritaires nationales annoncent, ce mercredi, avoir déposé plainte, pour diffamation, auprès du procureur général près du parquet général près le truibunal de première instance de Rabat. Les diffamateurs des institutions nationales croyaient qu'ils pouvaient continuer indéfiniment à insulter, en toute impunité, des institutions nationales pour engranger encore plus de clics et donc d'argent. Ils doivent désormais déchanter. Dans un communiqué commun publié ce mercredi 30 décembre, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) et la Direction générale des études et de la documentation (DGED) annoncent avoir déposé plainte auprès du parquet général près le tribunal de première instance de Rabat contre des personnes résidant à l'étranger. Ces individus, expliquent les trois institutions, injurient des fonctionnaires en plein exercice de leurs fonctions, insultent et diffament des organisations et signalent des crimes imaginaires. En perpétrant ces actes flagrants de diffamation, ils propagent des rumeurs et des fake news. En présentant leur plainte devant les juridictions spécialisées, les trois institutions sécuritaires précisent qu'elles ne font qu'exercer leur droit à réclamer justice que leur garantit la loi. Elles soulignent également qu'elles sollicitent la protection que doit assurer l'Etat aux fonctionnaires sécuritaires contre les insultes et les diffamations qu'ils subissent lors de l'exercice de leurs fonctions. Surtout, notent-elles, que de tels actes ne cessent de se multiplier de la part des personnes objet de la plainte. Depuis longtemps déjà, de nombreux internautes marocains enrageaient de voir certains YouTubers s'enrichir en passant le plus clair de leur temps à insulter des institutions, sans aucune réaction de la part de l'Etat. La plainte qui vient d'être déposée montrent que l'heure de l'impunité sur YouTube et sur le reste des réseaux sociaux a sonné.