La Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) a organisé différentes séances d'écoute avec plusieurs représentants des Partis politiques et des Syndicats. En voici l'essentiel : La CSMD s'est réunie jeudi 2 janvier avec les représentants du Parti de la justice et du développement (PJD), ceux de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et ceux du Parti de l'Istiqlal (PI). Le PJD a été représenté lors de cette réunion par MM. Slimane El Amrani (SG adjoint), Mohamed Touil, Mohamed Naji et Driss Skelli. Les propositions du PJD relatives au nouveau modèle de développement s'articulent autour de trois thèmes principaux, à savoir "la nécessité de s'appuyer sur l'ensemble des valeurs sociétales inclusives et authentiques, la consécration du choix démocratique et le renforcement du système de gouvernance". L'USFP a été représentée lors de cette réunion par M. Driss Lachgar, secrétaire général, Mme Khaoula Lachgar et MM. Hamid Jmahri, Mehdi Mezouari, Tarik El Malki, Machij El Karkri et Ahmed Aked. L'USFP a élaboré sa vision du nouveau modèle de développement autour de cinq principaux axes, à savoir les piliers institutionnel, économique, social, sociétal et culturel. Le PI a été représenté lors de cette réunion par MM. Nizar Baraka, secrétaire général, Chiba Mae El Aynane, président du Conseil national, et Karim Ghellab, membre du Comité exécutif et président de la commission du parti, chargée du modèle de développement. Selon les mots de Nizar Baraka « le nouveau modèle de développement doit rompre avec l'économie de rente et des privilèges et adopter une gouvernance basée sur l'efficacité et la globalité« . le vendredi 3 janvier, la CSMD a rencontré les représentants du Mouvement démocratique et social (MDS), et ceux de l'Union marocaine du Travail (UMT) Le MDS a été représenté à cette réunion par MM. Abdessamad Archane (SG), Mahmoud Archane, président du Conseil de la présidence, Khella Essaidi, président du Conseil national et Driss Ghandi, coordinateur du bureau politique. Pour le MDS, le nouveau modèle de développement doit être basé sur la consolidation du chantier de la régionalisation avancée, tout en mobilisant les moyens pour atteindre cet objectif. L'UMT a été représentée à cette réunion par M. Miloudi Moukharik (SG), Mme Amal Omari, M. Miloud Maasid, M. Ahmed Bahnis, M. Mohamed Haytoum, M. Noureddine Soulaik et M. Bachir Al Houssaïni. Pour l'UMT, le nouveau modèle de développement devra prendre en considération le respect des lois sociales, la garantie des conditions de travail décentes et la réalisation de la justice fiscale. Le samedi 4 janvier, la CSMD a tenu des réunions avec les représentants de l'Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM) et ceux de la Confédération démocratique du travail (CDT). L'UGTM a été représentée à cette réunion par M. Mayara Enâam (SG) et des membres du bureau exécutif Mme Khadija Zoumi, M. Abdeslam Lebbar, M. Mustapha Makroum, M. Mohamed Labid et Mme Hind Moutou, ainsi que par le secrétaire général de la jeunesse ouvrière, M. Hicham Harib, le premier vice-secrétaire général de la jeunesse ouvrière, M. Mohamed Naoufel Ameur, de Mme Fatiha Sghir, présidente de l'Organisation de la femme travailleuse, M. Youssef Alakouch, secrétaire général de la fédération libre de l'enseignement et M. Lahcen Honsali, membre de l'UGTM au Conseil Economique, Social et Environnemental. L'Union Générale des Travailleurs du Maroc estime que le nouveau Modèle de développement doit immanquablement garantir les droits syndicaux et la protection sociale de la classe ouvrière. La CDT a été représentée à cette réunion par M. Abdelkader Zayer (SG), Khalid Alami Houir (SG adjoint), et les membres du bureau exécutif, MM. Abdelkader Omari, Younes Firachine et Abdelmajid Radi ainsi que par deux membres du conseil national du syndicat, MM. Othmane Baka et Khalil Bensami. Le syndicat appelle à revoir le mode de gouvernance en matière de travail, en accordant une place de choix aux syndicats à travers une présence au sein des conseils d'administration et de surveillance, afin qu'ils participent à la prise des décisions stratégiques qui concernent les travailleurs marocains. Le mardi 7 janvier, la CSMD s'est réunie avec les représentants du parti de l'Union Constitutionnelle (UC), ceux du parti de progrès et du socialisme (PPS), ceux du Mouvement populaire (MP) et les représentants de l'Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC). L'UC a été représenté par son secrétaire général, M. Mohamed Sajid, ainsi que par MM. Driss Radi, Chaoui Belassal, Ismail Hajji, Ahmedou El-Baz, El-Habib Dekkak et Abdellah El-Firdaous. Le parti estime que le nouveau modèle de développement en cours d'élaboration doit prendre en compte la nécessité d'orienter une grande partie des investissements publics vers les secteurs productifs et pourvoyeurs d'emplois. Le PPS a été représenté par son secrétaire général, M. Mohamed Nabil Benabdallah, ainsi que par Mme Aicha Lablak, membre du bureau politique et présidente du groupe parlementaire du parti, Mme Charafat Afilal et MM.Abdeslam Seddiki et Karim Tej, membres du bureau politique du parti. Pour le PPS, le nouveau modèle de développement doit se baser, en principe et conformément à la vision du parti, sur l'individu en le plaçant au cœur du processus de développement. Le MP a été représenté à cette réunion par son secrétaire général Mohand Laenser, et les membres de son bureau politique, MM. Mohamed Hassad, Said Ameskan, Mohamed Ouhli, Mohamed Jaouad et Mme Wafae El Bouamri. Selon le MP, le nouveau modèle de développement doit tenir compte de l'importance de venir à bout des disparités territoriales et de développer le monde rural. L'AMPCC a été représentée à cette réunion par son président, M. Mohamed Boudra et par des membres de son bureau exécutif, à savoir MM. Mohamed Moubdi, Mohamed El Milahi, Mouloud Bargayou, Mohamed Yassine Daoudi, Lahcen Amrouch, Abdelkrim El Hamss, Mohamed Chrourou, Mohamed Abounour, Saber Kiaf, ainsi que Mmes Wafa Bouamri et Mina Bouhdoud. L'Association estime que le nouveau modèle de développement doit reposer sur la construction du Maroc des régions et le renforcement de la régionalisation avancée, notamment en dotant les régions des ressources humaines et matérielles adéquates. Le mercredi 8 janvier, la CSMD s'est réunie avec les représentants du Rassemblement national des indépendants (RNI), ceux de la Fédération démocratique du travail (FDT), ceux du Parti Authenticité et Modernité (PAM) Le RNI a été représenté par son secrétaire général, Aziz Akhannouch, et par Rachid Talbi Alami, Anis Birou, Nabila Rmili, Mohamed Aujjar, Saâdeddine Berrada et Mustapha Baitas, membres du bureau politique du parti. Pour le RNI, l'emploi, la santé et l'éducation sont des secteurs prioritaires dans la construction du nouveau modèle de développement. La FDT a été représentée par son secrétaire général, Abdelhamid Fatihi, ainsi que par Mohamed Boutouil, Abdessadek Saidi, Abdellatif El Youssfi, Aicha Taki, Noureddine Fatih et Mohamed Amine Semlali, membres de son bureau central. La Fédération prône la centralité de l'éducation et de la formation dans le processus de construction du nouveau modèle de développement. L'ARM a été représentée par la présidente de la région de Guelmim-Oued Noun, et membre de l'Association, Mbarka Bouaida. La vision de l'Association concernant le nouveau modèle de développement est basée sur les recommandations des premières Assises nationales de la régionalisation avancée tenues récemment à Agadir. Le PAM a été représenté à cette réunion par son secrétaire général, Hakim Benchamach, ainsi que par MM. Samir Belfkih, Mohamed Maazouz et Mme Khadija El Kour, membres de son bureau politique, MM. Mustapha El Jai et Mohamed Badir, membres de son Conseil national et Khalid Adennoun, Directeur général du parti. Le Parti se prononce en faveur d'un contrat social qui s'inspire des valeurs du système international des droits de l'homme, dans le cadre de l'élaboration du nouveau modèle de développement.