Coup dur pour le clan de Taoufik Bouachrine et pour les députés du Parti de la Justice et du Développement qui le soutiennent. En effet, le Groupe de travail sur les détentions arbitraires (GTDA) vient d'adresser ce mercredi une réponse officielle aux victimes d'abus sexuels de Bouachrine. Le Groupe s'est dit compatir à la douleur des victimes et a tenu à réitérer qu'il n'a aucun contrôle sur l'interprétation de son avis 85/2018, que cette interprétation soit le fait des individus ou de l'Etat lui-même, dans un écrit dont la copie est parvenue à barlamane.com. En effet, le groupe avait précédemment, émis un rapport/avis tendancieux concernant l'affaire Bouachrine, demandant la libération du journaliste poursuivi pour de graves accusations qui lui ont valu une condamnation en première instance à 12 ans de prison ferme. Le Groupe s'est dit vouloir s'assurer que l'avis rendu en faveur de M. Bouachrine pour une libération immédiate, ne soit pas un frein à la procédure idoine pour les allégations qui sont portées à son encontre. Il a ainsi exprimé et insisté sur sa confiance en la justice marocaine exerçant sa compétence en la matière, dans le respect des droits de chacun. Pour rappel, le GTDA est un organisme mandaté par l'ONU d'experts indépendants des droits humains qui enquêtent sur des cas d'arrestation et de détention arbitraire qui peuvent éventuellement être en violation du droit international des droits de l'Homme. Ses avis n'engagent nullement les Etats concernés ni l'ONU. L'Espagne, la France et Grande Bretagne notamment avaient eu à critiquer le GTDA pour des rapports qu'elles avaient jugé tendancieux.