En réaction à la diffusion par le GTDA de son avis favorable à Taoufik Bouachrine, le collectif de défense des victimes de ce dernier a organisé lundi 25 février, au club des avocats à rabat, une conférence de presse sous le thème « Clarification des incohérences citées dans l'avis consultatif du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (GTDA) ». La conférence a connu une présence considérable d'une quarantaine de personnes, dont des avocats ainsi que des représentants et des organes de presse. L'avocat Mohamed El Houssaini a souligné que cette initiative du collectif de défense des victimes intervient suite au point de presse tenu le 21 février par l'avocat Mohamed Ziane (défense de Taoufik Bouachrine), sous le thème «le rapport des nations unies dans l'affaire du journaliste Taoufik Bouachrine», lors duquel il a tenté d'induire en erreur l'opinion publique en présentant l'avis dudit groupe comme étant la preuve de la détention arbitraire du mis en cause, alors que le rapport en question comporte des erreurs et renseigne sur l'incompétence de ce mécanisme Onusien. El Houssaini a également indiqué que ledit avis ne revêt aucun caractère contraignant dès lors que le GTDA n'a pas le droit d'interférer dans des affaires en cours de traitement par la justice, et ses membres n'ont aucune qualification en matière de loi pénale ou du crime de la traite des êtres humains, ajoutant que c'est une manœuvre du mis en cause pour susciter la sympathie des ONG internationales à dessein de faire pression sur la justice marocaine. Il a, en outre, précisé que le GTDA qui a eu, par le passe, des problèmes similaires avec d'autres pays, tels l'Espagne et la grande Bretagne, a fait fi de toutes les souffrances des victimes, en omettant le fait que celles-ci sont, également, des journalistes tout autant que Taoufik Bouachrine, lequel a bénéficié, de toutes les garanties stipulées par la loi, et de la compréhension de la cour qui a accédé à toutes ses doléances. El Houssaini n'a pas manqué de noter que la cour dispose de toutes les preuves incriminant Taoufik Bouachrine (plaintes, témoins, enregistrements, déclarations…), dont le prévenu n'a pas contesté la légalité en se contentant de crier au procès politique, ajoutant que les avocats des victimes ne manqueront pas de s'opposer au GTDA quitte à se déplacer à Genève pour dévoiler la vérité. Quand à l'intervention de Abdelfettah Zahrach, celui-ci a critiqué le retard accusé par le gouvernement pour réagir à l'avis en question, notamment le ministère d'Etat chargé des droits de l'homme qui devait, en principe, intervenir à temps, sachant que le responsable de ce département (Mustapha Ramid) n'a pas évoqué cette affaire dans son intervention lors des travaux de la 40ème session ordinaire des droits de l'homme à Genève, dès lors qu'il a l'obligation d'éclaircir ce point devant les juges et le groupe Onusien de travail présents à ce conclave. Meriem Jamal Idrissi et Fatiha Chtatou ont dénoncé à leur tour, les manœuvres des avocats du mis en cause visant à induire en erreur l'opinion publique nationale et internationale, en essayant de détourner leur attention du vif du sujet, à savoir le crime de la traite des êtres humains, au moment ou Mbarek Meskini a indiqué que si l'affaire de Taoufik Bouachrine constitue un scandale sexuel, l'avis du GTDA est un scandale juridique qui n'a pas respecté les fondements des lois nationales et internationales, non sans dénoncer la marginalisation par ledit groupe des témoignages des victimes dans son avis. Jaouad Touimi Benjelloun a, pour sa part, indiqué qu'il n'est pas envisageable de se taire face a cette atteinte à la souveraineté de l'Etat par certains mercenaires qui véhiculent de fausses informations concernant cette affaire, sous couvert de prétendus statuts d'observateurs d'ONG internationales. Il a ajouté que Mohamed Ziane prétend être royaliste au moment ou il n'hésite pas à s'attaquer à l'Etat et ce, à l'instar d'Abdelilah Benkiran qui affiche un monarchisme de façade au moment ou il a enlevé le portrait de du roi pour le remplacer par celui de feu Abdellah Baha (entendu dans le salon de sa villa). Jaouad Touimi Benjelloun a avancé que Mustapha Ramid a choisi de comploter à Genève en gardant le silence au détriment des intérêts de la nation et des victimes, alors que Mohamed El Haini a indiqué que le GTDA ne connait rien à la justice marocaine en prétendant l'illégalité de la durée de la garde à vue ou encore la non présentation du mis en cause devant un juge, sachant que le procureur général du roi est une institution judiciaire, non sans préciser que ledit groupe n'a pas consulté la procédure établie par la police, ni le jugement rendu par la cour en première instance. Benjelloun a avancé que Mustapha Ramid a choisi de comploter à Genève en gardant le silence au détriment des intérêts de la nation et des victimes, alors que Mohamed El Haini a indiqué que le GTDA ne connait rien à la justice marocaine en prétendant l'illégalité de la durée de la garde à vue ou encore la non présentation du mis en cause devant un juge, sachant que le procureur général du roi est une institution judiciaire, non sans préciser que ledit groupe n'a pas consulté la procédure établie par la police, ni le jugement rendu par la cour en première instance. S'agissant de Mohamed El Haini, celui-ci a critiqué la réponse adressée par les départements concernés à la première communication du GTDA pour expliquer les péripéties de cette affaire, des lors que ce groupe n'a pas été rendu destinataire de documents à l'appui et traduits en langues étrangères, d'ou la nécessité de souligner le manquement flagrant dans la réactivité de l'Etat qui doit être repensée, a l'avenir, pour éviter de telles déconvenues. Lahbib Hajji a indiqué à son tour que les personnes qui composent avec ce genre de mécanismes (GTDA) sont des opposants au régime marocain, ce qui enlève toute légitimité au rapport dudit groupe, dès lors qu'il n'a pas consulté les autres parties concernées par cette affaire, notamment la cour ayant prononcé le jugement et les avocats des victimes, avant d'appeler le secrétaire général des nations unies à remplacer les membres de ce groupe de travail dont l'incompétence est flagrante.