Le procès du directeur de publication du quotidien Akhbar Al Yaoum a débuté ce matin à la Cour d'appel de Casablanca. Après l'intervention de l'avocat Mohammed Ziane, l'audience est supendue pour 15 minutes. Le procès de Taoufik Bouachrine, directeur de publication du quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum et des sites d'information « Al Yaoum 24 » et « Sultana », a démarré ce matin à 10h30 à la salle 7 de la Cour d'appel de Casablanca. Mohamed Ziane un des avocats de Taoufik Bouachrine, est intervenu en réaction à la présentation d'un certificat médical pour justifier l'absence d'une présumée victime de Bouachrine, en criant fort qu'il s'agit d'un faux. Une avocate faisant partie du collectif de défense des victimes a alors répliqué en annonçant que ce type de propos terrorise les victimes. L'audience a été suspendue pour un quart d'heure. « Le dossier doit être traité aujourd'hui et il ne sera ni retardé ni perturbé. Le tribunal avait déjà pris cette décision lors de la dernière séance« , a annoncé à « Barlamane » Jaouad Benjelloune Touimi, un des avocats des plaignantes. « Pour notre part, en tant qu'avocats des victimes, nous sommes prêts pour commencer le procès. La séance devrait prendre du temps. Les victimes qui ont porté plaintes sont présentes », a-t-il ajouté. Des mesures de sécurité accrues accompagnent toujours le procès de Bouachrine, afin d'assurer son bon déroulement et le respect des conditions justes et équitables. Le réseau d'Internet a été coupé de la salle 7 de la Chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca.