Le procureur du roi près le tribunal de première instance à caractère pénal de Casablanca a annoncé, le 1er mars, l'incarcération de quatre personnes parmi cinq individus interpellés dans le cadre d'une affaire de diffamation et de menaces, tandis qu'une mineure a été confiée au juge des enfants, qui a ordonné son placement en centre de protection de l'enfance. Les mis en cause sont poursuivis pour outrage à une institution constitutionnelle et à une organisation légalement constituée ainsi que pour diffusion de fausses allégations afin de porter atteinte à la vie privée et à la réputation de tiers. Des accusations de menaces et d'outrage à un avocat dans l'exercice de ses fonctions ont également été retenues contre l'un des suspects. L'enquête préliminaire, confiée à la brigade nationale de la police judiciaire, a été déclenchée à la suite de la plainte d'une femme se déclarant victime de diffamation et de menaces via un numéro de téléphone. Les investigations ont révélé que les suspects se livraient à des actes relevant de l'injure publique, du chantage et de l'intimidation, certains ayant même perçu des sommes d'argent issues de ces agissements. L'expertise technique menée dans le cadre de cette affaire a permis d'établir que la mineure impliquée avait fourni les cartes SIM utilisées pour commettre les faits incriminés. Elle entretenait un lien de parenté avec le principal suspect, actuellement en fuite à l'étranger. L'enquête se poursuit et d'autres personnes, placées en garde à vue au siège de la brigade nationale de la police judiciaire à Casablanca, sont en cours d'interrogatoire pour leur possible implication.