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«Se basant sur le fait que le nouveau gouvernement s'est contenté de reproduire la majorité des dispositions du PLF préparé par le gouverne-ment sortant, le groupe parlementaire du RNI pense qu'il serait contradictoire de rejeter notre projet, notre
Istiqlal: Renforcement de la bonne gouvernance L'intervention du groupe istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme concernant le PLF (projet de loi de Finances) a mis l'accent sur la bonne gouvernance. Le président du groupe, Noureddine Médiane, a affirmé que le gouvernement doit adopter la bonne gouvernance dans la réalisation des politiques publiques et lutter contre l'économie de rente. S'agissant de la dimension économique du PLF, M. Médiane a expliqué que l'actuel projet est un trait d'union avec les politiques économiques mises en œuvre au Maroc durant les dernières années, sur le plan des grands chantiers structurants comme base de développement et la préservation des équilibres macroéconomiques. Le chef du groupe parlementaire du parti de la balance s'est également attardé sur la problématique de la rationalisation des dépenses. «Au moment où on s'attendait à une rationalisation des dépenses au sein de l'administration publique, le gouvernement a augmenté de 23,58% les dépenses de gestion dans le budget général», a-t-il fait savoir. Il a été par ailleurs question de la réforme fiscale qui est, selon l'Istiqlal, le moyen de parvenir à une équité fiscale. Enfin, M. Médiane a bifurqué sur la réforme de la loi organique de la loi de Finances pour principale entrée pour le développement des mécanismes de gestion des finances publiques. RNI : Abstention de vote «Se basant sur le fait que le nouveau gouvernement s'est contenté de reproduire la majorité des dispositions du PLF préparé par le gouvernement sortant, le groupe parlementaire du RNI pense qu'il serait contradictoire de rejeter notre projet, notre vision et nos politiques sectorielles dont nous avons pris part à l'élaboration». Les propos émanent de Chafik Rachadi, président du groupe parlementaire du RNI, parti d'opposition. Rachadi a annoncé la décision de son parti de s'abstenir lors du vote du projet de loi. Le parti de la colombe pense déjà à la prochaine loi de Finances puisque le PLF actuel qui sera soumis au vote n'apporte rien de nouveau. Le président du groupe a affirmé que son parti s'attende à ce que le gouvernement présente dans le projet de loi de Finances de 2013 des politiques sociales qui reposent sur une véritable vision stratégique basée sur un traitement profond des décalages dans la distribution des richesses. Le RNI a également exhorté le gouvernement à traiter les problématiques dans les domaines de la réforme fiscale et la révision de la grille de salaires des fonctionnaires. Le Parti travailliste ne votera pas ! La décision est prise pour le Parti travailliste (PT). Il refuse d'émettre sa voix sur le contenu du tant attendu projet de loi de Finances. Saïd Baaziz, président du groupe parlementaire du PT, se dit «fortement déçu» de constater que le projet de loi de Finances tel présenté par le gouvernement est en deça des aspirations de son parti et du peuple marocain en général. Alors que le groupe parlementaire du Parti travailliste espérait assister à une rupture avec les budgets précédents, la loi de Finances s'est présentée comme «continuité de ces budgets et des politiques menées par les gouvernements qui se sont succédé depuis 1956». Ne manquant pas l'occasion de rappeler au gouvernement ses promesses électorales, Baaziz revient sur le programme gouvernemental où le taux de croissance était fixé à 7% et demande au parti au pouvoir de se justifier auprès de ses électeurs. Ce ne serait pas tout pour Baaziz qui s'alarme en indiquant que les revenus prévus par le projet de loi de Finances et le déficit établi à 5% du PIB ne feraient qu'alourdir davantage les endettements et la dépendance du Maroc auprès des marchés monétiques internationaux.