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Youssef Belal : «Le mode de scrutin actuel ne favorise pas la création de pôles politiques»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 05 - 03 - 2010

Youssef Belal estime que l'éclatement du paysage politique national ne permet pas d'atteindre l'objectif de la rationalisation de la vie politique.
ALM : La création de pôles politiques est-elle aujourd'hui une nécessité?
Youssef Belal : Le regroupement des partis politiques dans des pôles est désormais une nécessité réelle. L'éclatement du paysage politique national ne favorise pas la rationalisation de la vie politique. La création de pôles fera que la responsabilité politique des acteurs devant les citoyens sera mieux affirmée. En plus ceci facilitera la lecture de la carte politique aux citoyens. Par exemple, on constate aujourd'hui que la majorité actuelle n'est pas homogène. Ceci est dû essentiellement à l'éclatement du champ politique. Les partis politiques se trouvent après les élections législatives obligés de faire des compromis pour former des coalitions gouvernementales entre des partis relevant de sensibilités différentes et ayant des programmes différents.
Quel serait le critère de regroupement des partis autour des pôles?
Les partis politiques peuvent se regrouper autour de trois sensibilités idéologiques, la gauche, la droite et les conservateurs. La gauche peut être constituée autour des partis de l'USFP, le PPS et le PSU. La droite est constituée des partis traditionnels qu'on qualifie de partis proches des hommes d'affaires et proches du centre du pouvoir, à savoir le RNI, l'UC, le MP et le PAM, en plus du PDN et du parti d'Al Ahd entre autres. Et finalement un pôle à référentiel conservateur, notamment le parti de l'Istiqlal et le PJD. On constate aujourd'hui que nous avons trente partis pour trois sensibilités seulement.
Quels sont les obstacles qui entravent la création de pôles?
Il y a tout d'abord le problème du mode de scrutin qui ne favorise nullement la création de pôles mais favorise plutôt l'éclatement des composantes du champ partisan. Le scrutin uninominal majoritaire favorise, par exemple, en Angleterre la bipolarité. Il y a également le problème lié à la nature humaine. Chaque dirigeant de parti politique préfère conserver sa propre boutique, au lieu de se fonder dans des pôles. Il faut, en outre, que les partis politiques soient plus impliqués dans le processus de prise de position et ceci permettra indéniablement de susciter chez eux la culture du regroupement.


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