Les adeptes du karaté étaient au rendez-vous, le week-end, des phases finales de la Coupe du Trône. La salle Ibn Yassine de Rabat a abrité, dimanche dernier, les phases finales de la Coupe du Trône de Karaté. Le programme comprenait également les éliminatoires entre les sélections des différents départements. La compétition a été caractérisée par un niveau technique très appréciable. À telle enseigne que les adeptes de cette discipline, quelque peu délaissée, ont eu droit à du baume au cœur. La première partie de cette prestigieuse manifestation a été réservée aux demi-finales, qui ont opposé, d'une part, la sélection du département de Zouagha Moulay Yacoub à la sélection du département d'Oujda Angad. Une demi-finale durant laquelle les combats ont mis en exergue la supériorité des représentants de la capitale spirituelle. D'autre part, la seconde demi-finale a mis aux prises la sélection d'Anfa contre la selection de Aïn Sebaâ Hay Mohammadi. À l'issue de ce combat, la sélection d'Anfa finira par se débarrasser, sans trop de difficulté, de la sélection voisine. En fin de compte, le tableau final était prometteur, vu le choc entre les représentants de la cité spirituelle et la selection d'Anfa. Durant les premiers combats, l'assistance présente à la salle Ibn Yassine pouvait miser sur les combattants de la ville blanche. Mais les derniers combattants fassis ne se laissaient pas impressionner et il a fallu attendre un dernier combat pour départager les finalistes. C'est grâce à Anour Tadlaoui, vainqueur du Casablancais Hicham Ayoub, que la sélection fassie a pu remporter la prestigieuse coupe et, par là-même, redorer son blason. Cependant, le meilleur souvenir que peut garder le public de la capitale administrative est la séance d'exhibition donnée par des enfants talentueux, promus à un bel avenir en arts martiaux. Le grand absent de cette cérémonie était le président de la Fédération royale marocaine de karaté, M.Hassan Bouyahyaoui qui, selon certaines sources, aurait déposé sa démission. Une démission que l'autorité de tutelle aurait refusé. La gestion actuelle de la fédération est assurée par M. Mohammed El Houari, 1e vice-président, qui avait fait la déclaration suivante à ALM : « En ma qualité de premier vice-président, j'assure la gestion de l'instance fédérale, dans l'attente d'une issue légale».