L'artiste-peintre Mohamed Mourabiti expose ses œuvres à la galerie de l'Institut français de Rabat jusqu'au 24 décembre. Ses toiles renvoient à sa ville natale : Marrakech. Mohamed Mourabiti expose ses œuvres jusqu'au 24 décembre à la galerie de l'Institut français de Rabat. Il utilise le marron, le rouge-brique, le blanc et d'autres couleurs de la nature. «Baignées d'une lumière blanche, pure, presque aveuglante, les nouvelles toiles de Mohamed Mourabiti nous ouvrent les portes d'un univers, toujours le même, et pourtant si nouveau». «Ma palette change de tons avec les saisons», nous dit-il dans son jardin du Maqam. «Mais ici, c'est bien d'une saison intérieure qu'il s'agit», a écrit l'auteur Souné Prolongeau-Wade. Les couleurs de Mourabiti jouent à créer des divergences vivantes, rehaussées d'éclats lumineux qui renvoient aux aspects physiques de la terre. Mourabiti manipule la matière avec douceur et légèreté. Il utilise comme matière l'argile, poudres naturelles, essences colorées, dont l'artiste tire le maximum de bénéfice au plan technique ; d'où des séries de toiles présentant les mêmes affinités. Mourabiti peint ses souvenirs d'enfance à Marrakech, les rues étroites, la perspective des murs, le jeu de l'ombre et de la lumière. L'artiste-peintre d'origine marrakchie est le fondateur d'Al Maqam, lieu de rencontres culturelles et de résidences d'artistes à Tahanaout. «Mohammed Mourabiti, c'est l'homme d'Al Maqam cela dit beaucoup de choses, vu mes indiscrétions récentes étalées dans une excellente revue. Mourabiti peint sans clameur, sans tapage. Une passion discrète, son jardin secret, dérobé à l'œil assassin. On chuchote comme s'il s'agissait d'une maladie honteuse et l'on se réjouirait qu'il s'en soit tiré à bon compte. «Parabolite», c'est le nom de cette infection infiniment grave que la grippe aviaire. Voire ! Et si on serait passé à côté», lit-on dans le texte d'Edmond Amrane El Maleh. Né à Marrakech en 1968, Mourabiti, autodidacte, paysagiste et décorateur intérieur. Il compte à son actif plusieurs expositions personnelles. Parmi lesquelles, on cite l'exposition à la galerie Nobilis à Paris et l'exposition à la galerie noir blanc en 2008. En 2006, ses œuvres ont été exposées au Musée Henres Martin de Cahors en France et à l'Institut français de Marrakech. Le plasticien avait exposé ses œuvres à Düsseldorf en Allemagne, à la galerie Al bareh –Bahrein, à Sao Paulo au Brésil, à la galerie Cork street à London.