L'artiste-peintre Mohamed Mourabiti expose ses œuvres jusqu'au 6 mars à la galerie d'art «l'Atelier 21». «Soleil noir» est l'intitulé de cette exposition dont laquelle Mourabiti a pris des croquis et rassemblé plusieurs carnets de dessins à Paris. Après son séjour à la Cité des Arts à Paris, l'artiste-peintre Mohamed Mourabiti revient cette fois-ci avec une série de toile exposées à partir du 19 janvier jusqu'au 6 mars 2010 à la galerie d'art «l'Atelier 21» de Casablanca. «Soleil noir» est l'intitulée de cette exposition dont laquelle Mourabiti a pris des croquis et rassemblé plusieurs carnets de dessins à Paris. Dans ses dernières peintures, il a trouvé un blanc qui dote d'un surcroît d'éclat ses tableaux. Son attrait pour la lumière revêt un caractère mystique dominé par le noir. «Il m'est arrivé spontanément devant une très belle toile de lui donner le titre «Soleil noir» alors que Si Mohammed n'en donne pas. Cette dominante noire de l'ensemble des travaux serait comme emblématique de son œuvre récente», a noté le critique d'art Edmond Amran El Maleh. Ce qui caractérise les œuvres de cet artiste autodidacte, c'est en haut de chaque toile, figure le plus souvent une bande comme une mosaïque de petits bouts de papier de journaux de couleurs vives. «Je ne crois pas me tromper, concernant ce collage, mais cela figurerait comme un ciel en raison de sa position en haut de la toile», explique le critique d'art. Les tableaux de Mourabiti se caractérisent par une économie dans l'utilisation des couleurs et un traitement équilibré de la surface de la toile. Mohamed Mourabiti peint les antennes paraboliques, sur les murs et tout récemment sur les coupoles des marabouts. «Venez découvrir avec moi, dans la ville ou je vous promène, les coupoles des marabouts, les paraboles des télés , les poussières de la montagnes, le grouillement des écritures, le balancement des palmiers, les entrelacements des ombres», peut-ont lire dans un extrait du poème de l'écrivain français Michel Butor. Influencé par les couleurs de sa ville natale Marrakech, Mourabiti utilise souvent dans sa peinture la couleur rouge brique. «Je peux dire qu'il a en ce domaine une riche expérience dont je m'assure tout au long des conversations que nous avons ensemble bien souvent. Et de l'autre côté, il y a l'ordre des valeurs de la création esthétique, ce qui se donne à voir en cette belle exposition… », ajoute Edmond Amran El Maleh. Mohamed Mourabiti est né en 1968 à Marrakech. Il compte de nombreuses expositions personnelles au Maroc et à l'étranger. Son attrait pour la peinture ne date pas d'aujourd'hui. D'aussi loin qu'il se souvient, Mourabiti a toujours aimé peindre. Quand il a quitté le lycée pour travailler, il s'est astreint à un emploi du temps strict pour apprendre la peinture sous la férule des professeurs d'arts plastiques au lycée Jaber Ibnou Hayane à Casablanca. Avec le temps, le désir de peindre est devenu si impérieux que l'artiste a choisi des professions de nature à lui permettre de consacrer le plus clair de son temps à sa passion. Mourabiti est le fondateur de l'espace d'art Al Maqam à Tahannaout. Ses œuvres ont intégré plusieurs collections publiques et privées.