Le ministère de l'Intérieur a demandé, dimanche 19 juillet, l'ouverture d'une procédure judiciaire suite aux agissements d'une députée du PPS qui cherche à impliquer SAR le Prince Moulay Rachid dans une démarche douteuse. Le ministère de l'Intérieur a demandé l'ouverture d'une procédure judiciaire pour tirer au clair l'affaire d'une députée du Parti du progrès et du socialisme (PPS) qui a saisi SAR le Prince Moulay Rachid et cherche à l'impliquer dans une démarche douteuse. Cette décision a été prise suite aux agissements de la députée «Aïcha El Karch qui a saisi le 15 juillet dernier SAR le Prince Moulay Rachid déclarant que le dénommé Aït El Haj se prévaudrait du soutien de SAR Moulay Rachid pour réaménager et rouvrir un cabaret au rez-de-chaussée de l'immeuble où elle habite à Casablanca et cela sans respecter les procédures réglementaires d'autorisation des travaux ni les règles de sécurité d'un lieu destiné au public», indique le ministère dans un communiqué parvenu, dimanche 19 juillet, à la MAP. «Cette lettre fait suite à une série de courriers envoyés au gouverneur d'Anfa, au wali du Grand Casablanca et au ministère de l'Intérieur, d'articles parus dans les journaux sur le même sujet, notamment dans le journal Al-Bayane, organe du PPS et de réunions tenues tant au niveau local que central avec l'intéressée», ajoute la même source. Les investigations menées par les services du ministère de l'Intérieur indiquent que ce local, qui était un ancien bar fermé depuis 2001, a été acquis en juin dernier par le dénommé Mahfoud Aït El Hadj pour le transformer en restaurant luxueux avec un investissement de 5 MDH. Les travaux de rénovation en cours ont fait l'objet d'une autorisation du Conseil d'Arrondissement concerné. «Le promoteur du projet, qui est actionnaire dans plusieurs restaurants de la ville, n'a, à la connaissance des autorités locales, à aucun moment fait valoir une amitié ou un soutien quelconque de SAR le Prince Moulay Rachid», indique le communiqué. Selon les investigations, «le promoteur du projet a saisi l'autorité locale le 9 juillet dernier pour faire part des pressions dont il fait l'objet de la part de la députée en question suite à son refus de céder à la demande qui lui a été faite par l'intéressée du versement d'un montant d'argent en contrepartie de l'arrêt de la campagne de dénigrement visant les travaux en cours». «Face à cette situation, il a été demandé l'ouverture d'une procédure judiciaire pour tirer au clair ce dossier et mettre fin à de tels agissements, comme il a été demandé au secrétaire général du PPS d'assumer ses responsabilités quant à la suite à donner à cette affaire, conclut le communiqué.