Depuis l'apparition de la peste des petits ruminants en juillet dernier, ce sont 137 exploitations qui ont été touchées par cette maladie dans 28 provinces. Le vaccin serait prêt vers la fin du mois de septembre 2008. Pour l'épidémie de la peste des petits ruminants qui touche 28 provinces au Maroc, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime rassure. Le vaccin contre la peste des petits ruminants sera prêt d'ici la fin du mois. Depuis l'apparition de cette épidémie au mois de juillet dernier, ce sont 137 exploitations qui ont été touchées par cette maladie. Aussi, le nombre d'animaux atteints est de 3.926 ovins et caprins. Quant au nombre d'animaux morts, il est estimé à 1.836 ovins et caprins, ce qui correspond à un taux de mortalité au niveau des exploitations atteintes de 6,54%.Dans un communiqué de presse, le département d'Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, annonce que face à ce fléau, il a pris les mesures nécessaires pour lutter contre ce fléau. Concernant la lutte contre cette maladie, le communiqué annonce qu'il y a lieu de signaler qu'en plus des mesures sanitaires prises, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime a entamé une opération de vaccination des ovins et des caprins. « Cette opération de vaccination concerne des reproducteurs ovins et caprins sélectionnés en vue de protéger le patrimoine génétique ovin, ainsi que la vaccination dans un périmètre limité autour des foyers déclarés en accordant la priorité aux ateliers d'engraissement et les zones sensibles», apprend-on de même source. Par ailleurs, la société d'Etat Biopharma a lancé un programme de production du vaccin qui serait prêt vers la fin du mois de septembre 2008. Cette mesure a été adoptée afin d'assurer la production en qualités suffisantes d'un vaccin spécifique contre cette maladie au niveau national. Dans le but d'assurer un suivi régulier de la situation sanitaire du cheptel ovin et caprin au niveau national et gérer efficacement le contrôle de cette maladie, le ministère de tutelle avait pris plusieurs mesures. Ainsi, une surveillance sanitaire rapprochée de cheptel national ovin et caprin a été adoptée pour détecter précocement tout foyer de la maladie et éviter sa propagation à d'autres régions, en étroite collaboration avec la Gendarmerie royale et les autorités locales. Comme deuxième dispositif, le ministère de l'Agriculture a élaboré et publié un arrêté spécifique contre la peste des petits ruminants édictant des mesures complémentaires et spéciales pour la lutte contre cette maladie. Le troisième dispositif du ministère concerne l'envoi d'une note de service à l'ensemble des services et des laboratoires vétérinaires pour renforcer la surveillance épidémiologique de cette maladie au niveau de leurs zones d'action. Par ailleurs, dans le cadre de la coopération avec l'Organisation mondiale de l'alimentation (FAO), le communiqué du ministère annonce qu'au terme d'une mission d'experts de la FAO, des recommandations visant le renforcement de la lutte contre la maladie notamment la mise en place d'un programme stratégique de vaccination du cheptel ovin et caprin contre cette maladie ont été élaborées. Ainsi, tous les acteurs de terrain ont été informés et sensibilisés pour assurer une surveillance rapprochée de l'état sanitaire du cheptel national en vue de la détection précoce de tout foyer de cette pathologie. À ce jour, cette maladie demeure sans impact économique sur le cheptel national et tout changement dans la situation sanitaire sera porté à la connaissance de l'opinion publique. «Il faut aussi souligner le fait que cette maladie n'est pas transmissible à l'homme », conclut le communiqué du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime.