La 3e édition du Festival national du film amazigh s'est clôturée par l'hommage rendu à Brahim Akhayat. Neuf courts métrages étaient en compétition.l›Association Marocaine pour la Recherche et l›Echange Culturel (AMREC). Dans le but d'animer son paysage culturel et artistique, la ville d'Ouarzazate vient de clôturer la 3e édition du Festival national du film amazigh qui s'est déroulé du 27 mai au 1e juin au Palais des congrès de la ville. Organisé par l'Association marocaine de la recherche et de l'échange culturel, le festival a été l'occasion de rassembler des professionnels du cinéma amazigh autour du thème «La créativité artistique à la base du développement du film amazigh». Il se veut une occasion de valoriser et vulgariser la culture audiovisuelle amazighe et plus spécialement l'éducation à l'image. Durant six jours, le public avait rendez-vous avec la projection de 10 longs-métrages et de 10 courts-métrages, tous appréciés pour leur qualité et la richesse des sujets dont ils traitent. Cet événement était aussi une occasion de rencontre entre les professionnels, les réalisateurs et les amateurs du cinéma avec le public ouarzazi. Des moments d'échanges précieux ont été partagés lors des conférences et des rencontres organisées par les responsables. Egalement tout au long de la manifestation, des ateliers d'audiovisuel se sont tenus dans l'enceinte de la Faculté polydisciplinaire d'Ouarzazate. Ils étaient consacrés aux techniques d'écriture d'un scénario et à l'analyse filmique. L'objectif étant d'initier les participants au cinéma et au jargon cinématographique. Le moment fort de ce festival a été celui de l'hommage rendu à Brahim Akhayat, président de l'Association Marocaine pour la recherche et l'échange culturel (AMREC). «C'est un moment historique pour moi que cet hommage qu'on me rend pour la première fois dans ma vie», déclare à ALM M. Akhayat Les films amazighs projetés ont été récompensés par un jury composé de professionnels de l'audiovisuel. Ainsi, le long-métrage «Igoudar» de Abdellah Yazni a remporté le Grand prix de la troisième édition du festival, quant au meilleur court-métrage, le prix a été décerné à «Iqaâ» (Rythme) de Mohamed Uchawr, alors que celui du meilleur réalisateur a été attribué à Brahim Chkiri pour «Nettat». Tout le public s'est montré satisfait quant à la qualité de l'organisation et les conditions adéquates dans lesquelles se sont déroulées ces journées artistiques de la culture amazighe.