Une semaine après la mort de ses deux fils, l'étau commence à se resserrer autour du Président irakien déchu. Selon des sources britanniques, les forces américaines ont manqué de seulement vingt-quatre heures pour mettre la main sur le chef de la sécurité de Saddam Hussein et peut-être le Président lui-même. Une semaine après la mort de ses deux fils, l'étau commence à se resserrer autour du Président irakien déchu. Selon des sources britanniques, les forces américaines ont manqué de seulement vingt-quatre heures pour mettre la main sur le chef de la sécurité de Saddam Hussein et peut-être le Président lui-même. Dans leur traque des membres de l'ancien régime, les Américains s'appuient sur une forte augmentation d'informations sur les partisans de Saddam Hussein depuis la mort de Oudaï et Qoussaï. On continue d'ailleurs de spéculer sur l'identité de l'Irakien qui touchera trente millions de dollars pour les avoir dénoncés. Le mystère reste entier, même si le favori des spéculations reste le propriétaire de la maison dans laquelle ils ont été liquidés. Des habitants de Mossoul affirment que l'informateur faisait partie d'une famille dont le père, un officier, avait été exécuté en 1993 par Saddam Hussein à l'issue d'une tentative de coup d'Etat. Oudaï et Qoussaï préparaient leur fuite en Turquie. Une décision prise par leur père car son fils aîné n'était pas bien au plan physique aussi bien que psychologique. Des sources concordantes pensent que l'armée américaine aurait pu les capturer vivants. Les responsables syriens versent dans cette hypothèse et insinuent que le raid militaire américain avait peut-être été mené afin d'effacer les vieux accords politiques passés avec le défunt régime. « Bien sûr, Saddam Hussein et ses enfants portent la responsabilité d'avoir plongé l'Irak dans la misère », déclare une responsable du ministère des Affaires étrangères syrien, avant d'ajouter « qu'il était possible pour les Etats-Unis de capturer Oudaï et Qoussaï au lieu de les tuer. Mais, peut-être et cela est très possible également, qu'il existe des dossiers dont les Américains ne veulent pas qu'ils soient découverts », en référence à la guerre Irak-Iran durant laquelle Saddam Hussein était « dorloté et peut-être encouragé dans ses actions » par Washington. Une chose semble acquise désormais, la disparition des fils de Saddam Hussein devrait contribuer à faciliter la pacification du pays. Les Irakiens viennent de plus en plus nombreux donner des informations à l'armée américaine. Le nœud se resserre ainsi de plus en plus autour des responsables, encore en liberté, de l'ancien régime. Ils commencent, en effet, à ne plus avoir d'endroit où se cacher et il leur devient difficile de se déplacer parceque les délateurs versatiles sont partout.