L'Usaid pour l'amélioration du climat des affaires au Maroc a présenté les résultats de l'enquête régionale «Doing Business». Le programme de l'Usaid pour l'amélioration du climat des affaires au Maroc a présenté, lors d'une rencontre organisée mardi 10 juillet à Meknès, les résultats préliminaires de la première enquête régionale «Doing Business», réalisée au Maroc entre janvier et avril 2007. Intervenant à cette occasion, Hassan Bahi, directeur du Conseil régional d'investissement (CRI) de Meknès-Tafilalet, a souligné les grands pas réalisés par le Maroc en matière de modernisation de son économie. Il a précisé que l'objet de cette rencontre est d'ouvrir un dialogue sur les résultats obtenus par cette enquête au niveau de la région Meknès-Tafilalet afin de mettre le doigt sur les points de défaillances et de leur apporter les réponses appropriées. Pour sa part, Jim May, directeur de la croissance économique (Usaid), a expliqué que les résultats de cette enquête permettront de «sortir ensemble avec des recommandations et entamer un dialogue sur les solutions concrètes qui peuvent être apportées». L'enquête «Doing Business», a indiqué Caroline Huwiler de l'Usaid, «est une initiative qui se déroule chaque année dans 175 pays du monde, y compris le Maroc». Mme Huwiler a souligné que, malgré l'existence d'une volonté réelle pour améliorer le climat des affaires et de l'investissement, les différents répondants régionaux font face à une série de blocages qui peuvent se traduire en contraintes pour l'investissement. Ces contraintes, a-t-elle précisé, «sont liées à la difficulté d'accès au financement, à l'absence de garanties immobilières ou financières, à une certaine lourdeur au niveau du processus de construction et de l'obtention du permis, à une certaine méfiance vis-à-vis du système judiciaire et à un manque de coordination entre l'offre et la demande en termes d'éducation et formation». Il existe, par ailleurs, et d'après la même source, un manque de confiance envers les institutions publiques, notamment fiscales, qui se reflète par l'ampleur que prend aujourd'hui l'économie informelle, ainsi qu'une grande difficulté d'accès au foncier due à l'épuisement des zones industrielles et à la complexité des statuts juridiques associés aux terrains. Mme Huwiler a finalement fait état de l'absence de mécanismes et de textes de lois d'application qui inciteraient les entreprises à adopter des normes environnementales.