L'Association Démocratique des Femmes du Maroc (ADFM) inscrit son action militante pour une représentation politique égalitaire, dans la marche moderniste et démocratique irréversiblement engagée par le Maroc. Les étapes de progrès indéniables qu'a franchies le Royaume, dans un court laps de temps, ne cessent en effet de susciter l'intérêts de l'opinion internationale qui a admirablement loué les initiatives lancées par SM le Roi Mohammed VI, notamment la mise en oeuvre des recommandations de l'Instace équité et réconciliation (IER), le nouveau code de la famille, la législation pénale et la réorganisation du champ politique, ont indiqué les membres de l'ADFM, lors d'une table ronde, organisée mardi soir à Casablanca, sous le thème "Participation politique des Femmes : enjeu démocratique". Le changement socioculturel qu'a connu incontestablement le Maroc n'a pas cependant empêché les membres de l'association de soulever quelques questions stratégiques ayant trait au renforcement des acquis réalisés par les femmes, à la promotion du rôle de la femme dans le développement socioéconomique du pays et à la nécessité de revoir le principe du quota. L'ADFM se demande dans quelle mesure le champ politique au Maroc permettra-t-il aux femmes, dans la perspectives des échéances de 2007, de jouer pleinement leur rôle constructif dans le projet de changement sociopolitique qu'assignent les partis politique à leur action politique. Pour apporter des réponses à ces questions et cadrer les objectifs du militantisme féminin avec la marche moderniste et démocratique sagement menée par le Maroc, les membres de l'ADFM ont lancé un appel aux partis politiques démocratiques les invitant à procéder à l'ouverture d'un débat constructif autour des questions préoccupant la femme marocaine, en tête desquelles figurent la représentativité égalitaire dans les institutions élues et la consécration de la culture d'égalité des sexes.