Dix-huit journalistes algériens ont été condamnés en première instance en 2005 à des peines de deux mois à un an de prison ferme par la justice algérienne, des peines non exécutoires tant que les juridictions algériennes n'auront pas rendu leur verdict en appel, rapporte samedi la presse algérienne. Citant le "Comité Benchicou pour les libertés", la presse publie la liste des 18 journalistes, dont l'ancien directeur de Liberté, Farid Alilat, condamné à un an de prison, Mohamed Benchicou condamné à 2 ans de prison ferme ainsi que le caricaturiste de Liberté, Ali Dilem, qui a écopé d'un an de prison ferme. "Des dizaines d'autres journalistes ont été condamnés à des peines de prison avec sursis", ajoute la même source, qui indique que l'année 2005 a été aussi l'année des amendes exorbitantes infligées aux éditeurs de presse et aux publications. Mohamed Benchicou est poursuivi dans une trentaine de procès en diffamation, alors que le journal qu'il dirigeait est suspendu.