Prêtée au musée par le collectionneur et grand amoureux du Maroc, Michael Benabou, cette sculpture témoigne de l'importance prise par la Fondation nationale des musées, en faveur de l'inclusion de l'art dans l'espace urbain avec cette sculpture pleine de vie. Après les sculptures du Sénégalais Ousmane Sow, du Colombien Fernando Botero, de la Marocaine Ikram Kabbaj et du Marocain Farid Belkahia, l'esplanade du Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain accueille cette-fois-ci l'œuvre inédite «La machine à rêver» de Niki de Saint Phalle. Une sculpture majeure de cette artiste franco-américaine et l'une des plus grandes sculptrices du XXème siècle. «Une première sur le continent africain et dans le monde arabe, cette sculpture est exposée sur l'esplanade du Musée Mohammed VI d'Art moderne et contemporain. Elle vient compléter et apporter une touche colorée et joyeuse, en cette période, aux œuvres déjà installées sur le parvis du MMVI», indique la Fondation nationale des musées. Et d'ajouter : «Cet ensemble d'œuvres, qui se confond avec le paysage urbain, fait de Rabat un véritable musée à ciel ouvert et confirme son statut de «ville lumière et capitale de la culture». Elles sont une invitation à la découverte du MMVI. Elles surprennent et suscitent des émotions auprès des visiteurs et leur permettent de découvrir des artistes nationaux et internationaux». Prêtée au musée par le collectionneur et grand amoureux du Maroc, Michael Benabou, cette sculpture témoigne de l'importance prise par la Fondation nationale des musées, en faveur de l'inclusion de l'art dans l'espace urbain avec cette sculpture pleine de vie. «La confiance dont jouit aujourd'hui la Fondation nationale des musées lui permet d'obtenir des prêts à long terme de collectionneurs internationaux. Cette œuvre appartient au collectionneur Michael Benabou, qui a généreusement prêté la sculpture de Niki de Saint Phalle», explique la même source. Pour noter, les sculptures monumentales de Niki de Saint Phalle sont connues dans le monde entier pour leurs formes et leurs couleurs vives. «La machine à rêver», conçue par l'artiste en 1970, symbolise les rêves, les espoirs et les ambitions des femmes. Une thématique primordiale dans l'œuvre de l'artiste, exprimée notamment à travers cette sculpture qui traduit sa vision féministe engagée et émancipatrice. Pierre Restany disait d'elle : «Niki de Saint Phalle, amazone qui a su assumer la violente révolte de toute une époque à travers la sienne propre» et dont «l'œuvre immense est prête à affronter les siècles à venir».