Sans grande surprise, les pays nordiques arrivent en tête du classement mondial La pandémie de la Covid-19 a creusé davantage les écarts entre les hommes et les femmes. La 15ème édition du rapport sur les inégalités hommes-femmes du Forum économique mondial révèle que la pandémie a retardé des années d'efforts pour réduire l'écart entre les sexes. il faudra encore compter 135,6 années avant de parvenir à la parité à l'échelle mondiale. Selon le rapport, le Maroc occupe la 144e place mondiale sur 156 pays avec un score de 0.612. Ce rapport mondial analyse les disparités autour de quatre grands thèmes: participation à la vie économique et opportunités, l'éducation, la santé et représentation politique. Le Maroc est classé 148 ème concernant l'indice de participation à la vie économique et aux opportunités, alors qu'il est classé 116e dans le monde en termes de réussite scolaire. Il occupe la 113e position au niveau mondial pour la représentation politique et au 139e pour la santé. Au niveau du Maghreb, le Royaume se trouve en 3 ème rang derrière la Tunisie qui occupe la 126 ème position et l'Algérie (136ème). Pour sa part, la Mauritanie arrive derrière le Maroc en occupant la 146ème position. Parmi les pays arabes, le Maroc est classé 10 ème après les Emirats Arabes Unis qui occupe la 72e place au niveau mondial, la Tunisie, l'Egypte (129e), Jordanie (131e), Liban (132e), Algérie, Bahreïn (137e), Qatar (142e) et Koweït (143e). À l'échelle régionale, le Moyen- Orient et l'Afrique du nord obtiennent la plus mauvaise note. À noter que les Emirats arabes unis figurent parmi les Etats ayant enregistré le plus de progrès en un an, comme la Serbie ou le Togo, note le rapport. A l'échelle mondiale, pour la douzième année consécutive, l'Islande s'est maintenue en haut du classement, restant le pays le plus égalitaire au monde. Elle est suivie par la Finlande, la Norvège, la Nouvelle-Zélande et la Suède. L'Allemagne est classée 11e au niveau mondial, devant la France (16e), le Royaume-Uni (23e), le Canada (24e) et les Etats-Unis (30e). En bas du classement on retrouve la Syrie (152e), suivie du Pakistan (153e), de l'Irak (154e), du Yémen (155e) et de l'Afghanistan (156e). Les secteurs les plus touchés par les confinements sont ceux qui emploient le plus de femmes. La crise les a donc davantage fragilisées que les hommes. En effet, les répercussions de la crise sanitaire ont ainsi été plus sévères pour les femmes qui ont été plus nombreuses à perdre leur emploi, en partie en raison de leur surreprésentation dans des secteurs liés à la consommation qui ont été les plus directement affectés par les mesures de confinement.