Poursuivi pour détournement d'une mineure et attentat à la pudeur, ce trentenaire se disculpait dès le début de son interrogatoire par le président de la cour, à la chambre criminelle près la Cour d'Appel de Casablanca. Il niait en bloc avoir entretenu une relation amoureuse avec cette mineure de seize ans, lui avoir demandé de le rejoindre à maintes reprises chez lui, l'avoir obligée de partager avec lui le même lit et l'avoir dépucelée avant de la rejeter comme un torchon. Toutefois, la fille, une collégienne de son état, n'a pas hésité à révéler tout ce qui lui est arrivé. A travers le réseau social, Facebook, elle a, a-t-elle affirmé à la Cour, fait la connaissance du trentenaire. C'est lui qui a commencé la conversation avec elle pour lui demander son nom, son âge et ce qu'elle fait dans sa vie. En répondant à ses questions, elle lui a automatiquement donné l'occasion d'engager une longue conversation. Ils ont parlé de tout et de rien parce que l'objectif du jeune trentenaire n'était autre que de mettre l'adolescente dans ses filets. Effectivement, il est arrivé à la convaincre de le rencontrer. Ils ont pris un café et il l'a invitée chez lui. Célibataire, il occupait tout seul un appartement. Elle l'a accompagné, mais san avoir l'intention de coucher avec lui. La preuve est qu'elle s'est abstenue de se dévêtir quand il le lui a demandé. C'est du moins ce qu'elle a raconté devant la Cour. Mais, lors de la seconde rencontre, chez lui, il l'a obligée à se déshabiller en essayant de la convaincre qu'il n'allait lui faire que des attouchements. Mais, dès qu'il lui a enlevé les vêtements, il s'est jeté sur elle comme un monstre pour la violer et la dépuceler. Il l'a calmée tout en lui promettant de la demander au mariage. Cependant, il a fini par lui tourner le dos. C'est ainsi qu'elle a révélé son histoire à sa mère qui l'a conduite au parquet général près la Cour d'appel pour porter plainte. Une enquête a été diligentée et le mis en cause a été arrêté. Certes, il a tout avoué devant les enquêteurs de la police judiciaire pour se disculper devant le juge d'instruction et devant la Cour. Ne le croyant pas, la Cour l'a jugé coupable et l'a condamné à huit ans de réclusion criminelle.