Tsunamis, inondations, séismes... Le Maroc a connu périodiquement durant son histoire des événements tragiques et brutaux d'origine naturelle. On citera par exemple le séisme d'Agadir en 1960, les inondations de la vallée de l'Ourika en 1995 ou encore le séisme d'Al Hoceima en 2004. Pour être mieux préparé à tout éventuel risque lié aux catastrophes naturelles dans l'avenir, le ministère de l'intérieur vient de présenter son plan d'action 2020-2030 qui vise à réduire la vulnérabilité face aux désastres naturels et cherche à renforcer la résilience du pays contre les conséquences néfastes que pourrait engendrer ce type d'événements. Dans un contexte marqué par les changements climatiques, l'expansion urbaine et la croissance démographique, il est donc plus que jamais primordial de se prémunir contre les bouleversements climatiques et naturels. Ce plan a essentiellement pour objectif de contribuer à la protection des vies et des biens des populations contre les effets des catastrophes naturelles. Ainsi, les parties prenantes travailleront dans ce cadre sur cinq axes stratégiques répartis en 18 programmes et 56 projets. Il s'agit de renforcer la gouvernance et la gestion des catastrophes naturelles, améliorer les connaissances dans ce domaine et faire des évaluations des risques d'origine naturelle, s'en protéger contre ces faits et développer les capacités nécessaires pour les affronter. Les axes de ce plan se focalisent aussi sur la bonne préparation à ces désastres afin de se relever rapidement de ses conséquences et démarrer la phase de reconstruction. Cette initiative entend aussi encourager la recherche scientifique et la coopération internationale dans ce domaine. En premier lieu, quatre risques naturels majeurs ont été déterminés. Il s'agit des tsunamis, de l'érosion du sol, des séismes, et des inondations. Pour mettre en œuvre ce plan d'action national, un programme de travail complet (2020-2025) et un programme de travail préliminaire (2020-2022) ont été fixés. Parallèlement, un mécanisme de veille et de suivi est mis en place. Il vise à fournir par exemple un état détaillé de l'avancement de l'achèvement de ce chantier, à travers des indicateurs précis et de permettre de tirer des enseignements des expériences passées. Au niveau organisationnel, une commission ministérielle pour le suivi des risques liés aux catastrophes naturelles sous la présidence du chef de gouvernement sera déployée. Sur le plan représentatif, elle se déclinera en trois niveaux : national, régional, et provincial.