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Elle offre une fille à son amant
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 01 - 06 - 2005

Pour qu'il ne la quitte pas pour d'autres femmes, Fatima n'a pas hésité à offrir la fille adoptée par son mari, âgée de 14 ans, à son amant qui l'a violée et dépucelée. L'affaire a été portée devant la justice.
Ben Slimane. À son quatorzième printemps, Aïcha ignorait tout sur son passé. Elle ignorait qu'Al Gharbi, qui a rendu l'âme il y a plus d'une année, n'était pas son père. Elle ignorait que la première épouse d'Al Gharbi, décédée il y a plus de cinq ans, n'a jamais été sa mère. Elle ne sait pas si elle a des frères ou des sœurs.
Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle a ouvert ses beaux yeux sur une mère et père qui l'aimaient. Ils déployaient un grand effort pour à subvenir ses besoins. Leur rêve était qu'elle soit une jeune fille bien élevée, jouissant d'une bonne réputation et pouvant assurer son avenir en décrochant un emploi qui lui permette de gagner honnêtement sa vie. Aïcha n'a pas trouvé de problème administratif quand son père l'a conduite, lorsqu'elle avait six ans, vers l'école la plus proche de sa demeure pour l'y inscrire. Elle était inscrite dans son livret d'état civil. Seule son identité a été enregistrée à côté de celle d'Al Gharbi. Et pour l'identité de sa mère, les autorités publiques signalaient qu'elle s'appelle Malika. Elle n'était autre que la première épouse d'Al Gharbi. Comment donc devait-elle savoir qu'ils n'ont jamais mis un enfant au monde et qu'elle n'a jamais été leur unique fille ? Tout le monde lui avait caché la réalité. Quelle réalité? Ils lui ont caché que Malika, étant stérile, cherchait à gauche et à droite une fille pour la prendre en charge. Son mari, Al Gharbi, qui était sain, ne lui refusait rien. Il l'aimait au point qu'il n'a jamais pensé à se remarier avant sa mort. Il a eu recours à son frère qui demeure à Témara. Il lui a demandé de lui cherché une mère célibataire qui ne veut plus de son enfant. Il lui a précisé qu'il préfèrerait que l'enfant soit de sexe féminin. Quelques semaines plus tard, son frère le rejoint à Ben Slimane, avec un bébé entre ses bras. Al Gharbi et Malika étaient fous de joie. Ils ont accueilli chaleureusement le bébé et ont pris soin de lui. Ils l'ont prénommé Aïcha et l'ont présenté aux autorités locales comme leur propre enfant, afin de l'inscrire dans le livret de l'état civil. Aïcha, arrivée à l'âge de la scolarisation, a été inscrite dans une école. Elle était l'une des plus filles brillantes. Elle a réussi à la première année d'enseignement fondamental et en deuxième. Mais au cours de la troisième, elle a subi le premier choc de sa vie. Sa mère, Malika, a rendu l'âme après une longue maladie. Elle a commencé à souffrir au point que son père Al Gharbi a pensé à se remarier. Effectivement, il a choisi Fatima, une femme de la région de Ben Slimane. Au départ, Fatima considérait Aïcha comme sa propre fille. Seulement, après avoir accouché d'un enfant, son comportement envers elle a changé. Depuis, elle la traite cruellement. Et pourtant, Aïcha a poursuivi ses études et est arrivée, en avril 2004, en cinquième année de l'enseignement fondamentale. Entre temps, Al Ghali a rendu l'âme. Et Aïcha est restée en compagnie de Fatima et son fils.
Le vendredi 29 avril 2005. Deux femmes sont venues frapper à la porte de Fatima à Ben Slimane. Qui sont-elles ? Que voulaient-elles ? «Nous sommes les nièces d'Al Ghali et nous venons d'apprendre que notre oncle est mort depuis un an», répondent-elles. Elles lui ont reproché de n'avoir pas informé la famille de la mort d'Al Ghali. Pourquoi ? Aucune réponse convaincante. Aïcha les a reconnues: elle s'est jetée sur elles et les a embrassées en fondant en larmes. Pourquoi sanglote-t-elle ? Elles ont remarqué qu'elle était dans un état lamentable. Aussitôt, elles ont décidé de la conduire chez un médecin. Des traces de violences ont été remarquées par le médecin au niveau de sa partie intime, elle n'était plus vierge. Que lui est-il arrivé? Elle a fini par cracher le morceau: «Brahim m'a violée». Qui est-il ? C'est l'amant de Fatima. Elle avait une relation amoureuse avec lui avant la mort de son mari. Quand ce dernier est décédé, elle lui a ouvert les portes de sa maison et elle lui a confié Aïcha pour passer de bons moments et pour qu'il ne cherche pas ailleurs d'autres femmes qu'elle. Étrange !
Brahim et Fatima ont été traduits, vendredi 13 mai, par les éléments de la Gendarmerie royale devant le parquet général près la Cour d'appel de Casablanca.


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