Leïla Triki, un nom qui cherche à s'imposer dans un monde ou la fertilité de l'imagination est un atout pour tout un créateur ou créatrice dans le monde du 7ème art. Elle vient tout directement de la France où elle a eu une formation de synographie,a débuté comme décoratrice dans la boîte 2M puis en tant qu'assistante à la réalisation du long-métrage «Mémoire en détention» et c'est là ou elle a pu pioché le plus de connaissances,pour pouvoir intégrer le secteur cinématographique. Un début pas facile avec des courts-métrages, mais réconforté par le résultat positif,car se voir distinguée et primée dans des festivals lui donne le courage pour continuer à faire des films avec des idées à elle. Leïla a donc exaucé une partie de ses rêves, celle de voire naître ses bébés C.M, non sans peine, mais à terme. Malgré sa récente carrière, elle est présente dans de différents festivals de cinéma nationaux et également internationaux et a souvent été à la hauteur primée au Caire (Festival des radios télévisions arabes) à Milan (festival de cinéma africain), une participation à la Mostra de Venise ; à la 13ème édition de festival de cinéma m Méditerranéen et tout récemment au Festival de Cannes en France. «Poursuite» un téléfilm et «Maria Nassar» une série, sont encore emboîtés mais verront le jour prochainement dans la 1ère chaîne. Pour Leïla il n'y a pas de cinéma au féminin mais simplement un cinéma tout court, peut-être avec une touche féminine, selon le choix de sujet, sinon cette jeune femme, bientôt jeune maman, essaie d'élargir ses connaissances en écriture cinématographique pour mieux avancer dans son travail elle suit donc des cours de formation et stages en la matière. pour elle, «C'est très important de maîtriser cet élément essentiel dans la constitution du schéma général d'un film». Le choix des thèmes n'a pas de limite, la coproduction est un moyen propice pour faire plus de films, et enfin l'essor du cinéma marocain lui rafraîchit le cœur : «C'est un symptôme positif d'un secteur longtemps boudé par tout le monde,on peut donc dire bravo à un 7ème art qui avance même contre-courant et en face de nombreux problèmes qui risquent de bloquer son évolution, tels que le piratage, la fermeture des salles de cinéma, faute de fréquentations de public qui se fait de moins en moins». Bref, cela n'arrêtera certainement pas Leïla Triki de continuer à faire des films,car elle pense déjà à son 1er long-métrage, reste à trouver des producteurs qui succomberont au charme de ses idées. La réalisatrice forme un couple artistique avec l'acteur Mohamed Merouazi (dans plusieurs films marocains notamment «Mémoire en détention» de J.Ferhati) dans la vie comme dans le cinéma, on le retrouve dans certains de ses œuvres. Son répertoire est composé de : - «Eclat de mémoire», son premier documentaire. - «Lien ou ribat» (2001), un court métrage. - «Poursuite» (2003), téléfilm inédit - «Toute-puissance, ou jabarout», téléfilm en deux épisodes. - «Maria Nassar», une série télévisée. - «Le sang de l'encre ou dame al hibre» (2005) • Amina Barakat Rabat