Sans sourciller, Ali apprend au monde que la déstabilisation des Etats mitoyens est une habitude à Rabat. Si le monde ne s'en est pas rendu compte, c'est que vu l'incapacité des services, c'est l'entourage du Roi qui s'en occupe pour ne pas laisser de traces. Ali Lmrabet vient encore de se distinguer. A mon sens, il a des problèmes de justification du salaire. Ainsi il a repris la thèse de son patron officiel, c'est-à-dire l'implication probable du Maroc dans les horreurs du 11 mars. Et quand il s'agit d'accuser le Maroc, Ali fait plus fort que le procureur de la pierre, il n'hésite devant rien. Reprenant à son compte l'histoire de la menace royale à Josep Piqué, il s'attache à démontrer que si ce n'est pas sûr c'est quand même possible. Et vas-y que je te bidonne! Pour Lmrabet, les services secrets marocains sont juste bons pour la torture et la violence. Mais ils tiennent tout de même l'ensemble des Marocains à l'étranger. Les journalistes de la MAP sont tous des flics, les imams des indics, les associations des repaires de barbouzes et le reste est en cours de recrutement. Mais ces services, qui réussissent à embrigader tout ce beau monde sont incapables de réussir la spécialité marocaine : faire tomber les gouvernements voisins. Sans sourciller, Ali apprend au monde que la déstabilisation des Etats mitoyens est une habitude à Rabat. Si le monde ne s'en est pas rendu compte, c'est que vu l'incapacité des services, c'est l'entourage du Roi qui s'en occupe pour ne pas laisser de traces. Au bout de cette brillante démonstration Lmrabet, expert en barbouzerie et autres infiltrations, conclut que si le Maroc n'a pas fait «les attentats, il ne pouvait ignorer leur préparation, étant donné l'armada d'espions-émigrés qu'il entretient chez les Ibères. Je ne vais pas vous mentir, cela m'impressionne. Qu'“El Mundo” publie une enquête aussi pointilleuse sur un domaine aussi secret et sous la plume d'un Marocain me sidère et flatte ma fibre patriotique. Nous sommes une grande nation capable de nuire à toutes les démocraties sans se faire prendre. Les USA et leur CIA c'est du pipeau !. Au passage, j'ai remarqué que Ali signait comme journaliste marocain, il y a de la précarité de l'emploi dans l'air. Il ne faut pas que notre meilleur agent perde sa couverture ! L'autre timbré qui me laisse coi, c'est Abdelilah Benkirane. De l'énergie, il en a à revendre, il est partout à débiter les mêmes rancœurs. Son journal, indépendant, réserve ses colonnes à une émission télé où l'un des représentants de son parti s'est fait retamer par l'assistance. Yatim n'a pas été bon, ce sont des choses qui arrivent. Non ! vocifère Benkirane, c'est un complot de 2M, des laïcs et des éradicateurs. Pour ces derniers, je peux lui répondre : on s'en fout! Le combat est ailleurs. D'ailleurs parce que cette fois il n'y a pas eu de réponse aux outrances d'Attajdid, l'homme a peté les plombs. Lui, le député modéré, a déclaré en public qu'un ministre était à la solde de l'Amérique. Accusation grave qu'il n'a bien évidemment pas cherché à étayer. Il a mis l'auteur de ces lignes aussi dans le lot. C'est une erreur de casting, moi c'était la France jusqu'à cette sortie. Les USA, ce n'est pas ma tasse de thé. Benkirane se rend régulièrement chez l'ambassadeur yankée, le NDI le connaît bien, «les frères musulmans» sont une création de la CIA et pour ce qui concerne le PJD, le testament de l'ex-ambassadrice conseille de ne pas le marginaliser». C'est cela la vérité historique. Les deux zigotos relèvent de la justice, faut-il les poursuivre ? Bien sûr que non, il suffit de les envoyer à l'Institut Pasteur. Cet établissement a en charge l'éradication de la rage, communément appelée la maladie du chien.