Selon le diplomate marocain, aucune solution ne sera conçue que dans le cadre de la souveraineté du Maroc L'ambassadeur chargé d'affaires de l'Algérie à New York n'oubliera pas de sitôt la «correction» infligée devant le Comité des 24 des Nations Unies. Tout a commencé lorsque le responsable algérien s'est nerveusement élevé contre la quinzaine de pays qui ont tous cité, de concert, la responsabilité de l'Algérie en tant que l'un des quatre participants aux tables rondes de Genève, prétextant que son pays «n'est pas partie mais juste un observateur». Mais c'était sans compter la réaction marocaine. Le représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, a appelé l'Algérie à la décence lorsqu'elle a déclaré qu'elle n'était qu'un Etat observateur dans la question du Sahara marocain. Soulignant que les faits sont têtus et confirment que sans l'activisme et l'ingérence agressifs de l'Algérie, il n'y aurait ni «polisario», ni dossier du Sahara, ni examen de cette question par les Nations Unies. «La Communauté internationale s'est rendu compte de la supercherie créée et maintenue par l'Algérie et qui ne trouve plus aucun écho nulle part au monde», a ajouté Hilale, soulignant que c'est ce que vient de faire, avant-hier, le Salvador, par la voix de son président, Nayibe Bukele, qui a retiré sa reconnaissance de la pseudo «rasd», qu'il a qualifiée de «république virtuelle». «Le gouvernement du Salvador a exprimé son soutien à l'intégrité territoriale du Maroc et sa souveraineté nationale, ainsi que son initiative d'autonomie comme seule solution à ce différend régional», a ajouté l'ambassadeur Hilale. Ce dernier a, par ailleurs, affirmé dans sa déclaration devant le Comité des 24 qu'une solution politique, sous l'égide exclusive des Nations Unies, au différend du Sahara marocain, ne pourra et ne sera conçue que dans le cadre de la souveraineté du Maroc, de son intégrité territoriale et de son unité nationale sur la base de l'Initiative marocaine d'autonomie. M. Hilale a ainsi affirmé que la question du Sahara est une question de parachèvement de l'intégrité territoriale du Maroc et nullement de décolonisation. En témoigne son examen par le Conseil de sécurité, en tant que différend régional, hérité de la guerre froide. Après avoir énuméré les faits et réalités historiques irréfutables qui confirment l'appartenance du Sahara à la mère patrie, le Maroc, l'ambassadeur Hilale a indiqué que suite à l'échec de tous les plans précédents et leur enterrement définitif par le secrétaire général de l'ONU et le Conseil de sécurité, et en réponse aux appels de ce dernier, le Maroc a soumis le 11 avril 2007 l'Initiative d'autonomie pour la région du Sahara marocain, qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de sécurité dans ses 15 dernières résolutions depuis 2007, dont la 2468, adoptée le 30 avril 2019.