35% de ces entreprises sont des prestataires de services professionnels, 30% des sièges régionaux de multinationales, 28% des entreprises financières et 8% des sociétés holdings. Casa Finance City est tourné vers les investissements en Afrique. C'est en tout cas ce qui ressort de la conférence de presse tenue, jeudi 22 février, au siège de la place financière. Lors de cette rencontre, Saïd Ibrahimi, CEO de CFCA, a rappelé les réalisations de CFC depuis 2010 en soulignant que la place maintient son positionnement de premier centre financier en Afrique et est déterminée à le garder. En termes de chiffres, 144 entreprises sont membres de la communauté d'entreprises composant Casablanca Finance City jusqu'à ce jour. Plus encore, 74% des investissements du Maroc sur le continent ont été réalisés par les membres de la place financière. Il s'avère également que ces sociétés couvrent 46 pays du continent africain. Il en ressort aussi que le montant des investissements des membres CFC en Afrique a connu une augmentation significative de 80% selon les dernières statistiques de l'Office des changes, précise le management de la place financière. En 2017, plusieurs entreprises ont rejoint CFC, telles que Lloyds, Allianz, Marubeni, Mercer ou encore Sumitomo. Par origine géographique, 43% de ces entreprises proviennent d'Europe, 35% d'Afrique, 14% d'Amérique, 5% du Moyen-Orient et 3% d'Asie. Par catégorie, la direction de CFC a dévoilé que 35% de ces entreprises sont des prestataires de services professionnels, 30% des sièges régionaux de multinationales, 28% des entreprises financières et 8% des sociétés holdings. Sur le plan de l'offre, l'attractivité de CFC est son atout majeur assurant une proposition de valeur qui favorise le déploiement des activités des entreprises membres en Afrique. L'ancrage africain de CFC se matérialise ainsi sur trois volets, Doing Business, communauté et expertise. Pour la direction de CFC, la place financière a été un catalyseur de réformes dans la mesure où elle facilite l'environnement des affaires de ses membres. Elle a mis en place différents services dans ce sens tels que la finalisation de leur formalité de création en 48 heures. En plus concret, le guichet unique «Doing Business» de CFC permet par exemple aux salariés étrangers d'obtenir leur contrat de travail en deux jours et de réaliser les formalités de légalisation des signatures et de certification de la conformité des copies au sein même des locaux de CFC. A cela s'ajoute la possibilité pour les entreprises de recourir à la médiation ou l'arbitrage du Cimac (Casablanca International Médiation & Arbitration Centre). De plus, CFC a impulsé la création de ce centre indépendant et multilingue (anglais, arabe, espagnol et français). Au niveau des opportunités d'affaires en Afrique, CFC indique développer et partager de manière régulière, avec sa communauté, une expertise à différents niveaux. Celle-ci se traduit par les expertises métier (finance verte, finance participative, ou encore fintech), expertise thématique (intégration africaine, cartographie des risques par pays), expertise géographique (opportunités d'investissement en Afrique, etc.). Dans la pratique, ce savoir-faire est associé à des plates-formes de networking. Sur le plan du partenariat, le partage d'expertise touche plusieurs domaines porteurs pour les économies marocaine et africaine. Il s'agit dans ce sens de la fintech, des marchés dérivés, du développement des marchés de capitaux ou encore la finance verte. Sur ce dernier volet, CFC se définit comme un «centre financier vert». Concernant la démarche de CFC de promouvoir l'échange des bonnes pratiques et la promotion mutuelle des opportunités d'affaires, la place financière a signé plusieurs partenariats avec les agences de promotion des investissements de 14 pays en Afrique, afin d'accompagner ses membres dans les territoires concernés.